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Les actus du web

Notre webinaire « Les clefs de l’habitat inclusif » est en ligne joachim.reynar… lun 13/03/2023 - 13:49
Autonomie
Événements

Le 4 juillet 2022, la CCMSA organisait un webinaire à l’attention des responsables de ses caisses locales, pour mieux comprendre et évaluer les enjeux de l’habitat l’inclusif. Ce webinaire, construit et animé par l’Odas, comportait trois thématiques autour du projet immobilier, du projet de vie sociale et partagé et du rôle des professionnels au sein de ces habitats. Des vidéos permettent de retrouver chacune des interventions, riches en enseignements.


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Le ministre de la Ville Olivier Klein a lancé ce lundi 6 mars 2023 une commission “participation citoyenne des quartiers”, présidée par Mohamed Mechmache et animée sur une durée de 15 mois.

A retenir :
🔸 Les consultations locales et nationales seront lancées au printemps 2023;
🔸 Cette commission est composée d’habitants de quartiers prioritaires, de représentants de l’État, de responsables associatifs, de chercheurs et d’élu.e.s locaux;
🔸 La mission de la commission portera aussi sur les modalités d’expression et de participation des habitants des QPV, notamment sur l’élaboration d’outils d’alerte sur des problématiques identifiées.

Consulter l’article complet 👉 : https://lnkd.in/eb__Hnwi

 


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Pour fêter ses 20 ans d’existence, le conseil de développement de l’agglomération de Saint-Nazaire propose à travers une série d’événements prévus jusqu’au mois de juin 2023, de partir à la découverte de son territoire et d’un de ses éléments fédérateurs : l’eau.  Consultez notre précédent article sur l’événement « l’eau coule sous les ponts…préservons la ! ». […]

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Le 8 mars, journée international des droit des femmes, a été l’occasion pour le gouvernement de lancer un plan pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2023-2027.

Ce plan se décline en 4 axes :

  • Axe 1 : Lutte contre les violences faites aux femmes
  • Axe 2 : Santé des femmes
  • Axe 3 : Egalité professionnelle et économique
  • Axe 4 : Culture de l’égalité

 

Parmi les mesures phares mises en place via ce plan, on peut mentionner le doublement du nombre de maisons des femmes (structures d’accueil pour les femmes victimes de violences), ou encore la mise en place de “pôles spécialisés” dans les tribunaux pour avoir un traitement plus adapté des violences conjugales, accompagnée de la création d’un fichier relatif aux auteurs et victimes de violences. En ce qui concerne la santé, la prise en charge des femmes vivant une fausse couche sera amenée à évoluer via la suppression du délai de carence en cas d’arrêt maladie et par la possibilité de bénéficier d’un accompagnement psychologique. Enfin, on peut souligner que ce plan dédie un axe à la “culture de l’égalité”, pour renforcer le rôle de l’école dans la lutte contre les inégalités liées au genre.

Comme le rappelait le Bureau de la Politique de la Ville (BPV) et la direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité (DRDFE) en février dernier à l’occasion du séminaire “Regards croisés sur l’égalité femmes-hommes dans les quartiers politique de la ville”, les femmes des quartiers prioritaires font face à une double inégalité, “à la fois territoriale et sexuée”.

Plusieurs éléments pour illustrer cette réalité (étude réalisée sur la ville de Paris) :

  • L’insertion professionnelle des femmes concernées est plus difficile que sur d’autres territoires (1 femme sur 2 sans emploi en QPV contre près d’1 femme sur 3 hors QPV). De plus, elle sont plus souvent à temps partiel que sur d’autres territoires (24% contre 18% sur Paris)
  • Un sentiment de sécurité très relatif : 67.5% des femmes se sentent en insécurité, contre seulement 37.5% des hommes.

 

Un enjeu transversal toujours réel pour les femmes et les hommes des quartiers prioritaires, qui sera évidemment traité dans les futurs contrats de ville 2024-2030 !

Consulter le plan pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2023-2027


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A vos agendas ! Les 13, 20 et 27 avril, et les 9, 16, et 23 mai, nous organisons plusieurs ateliers « découverte » en visioconférence, qui vous permettront de (re)découvrir l’Observatoire territorial et citoyen.   Au cours de ces ateliers, nous présenterons les données accessibles, les nouveautés de la plateforme, et notre nouveau chantier pour cette […]

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Un collectif de conseils de développement en Bretagne a réalisé un cahier d’acteurs regroupant toute une série de préconisations pour l’amélioration de la ligne Brest-Quimper et de la dorsale sud. Avec des propositions d’acteurs du territoire concrètes qui sont le fruit de plusieurs mois de travail, par l’organisation de réunion, de groupes de travail, … […]

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Pour améliorer le bien vivre ensemble au sein des campagnes,  le conseil de développement de la communauté de communes du Sud Estuaire a travaillé avec des élus, des nouveaux habitants et des agriculteurs pour élaborer une charte de la ruralité. Vers un processus d’urbanisation des campagnes La campagne représente un territoire attractif pour de nouveaux […]

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16ème Assises Nationales de la Protection de l'Enfance - 29 et 30 Juin 2023 Morgane Mourrain mer 08/03/2023 - 10:10
Enfance & Famille
Événements

Comme chaque année, l’Odas est le principal partenaire du Journal des Acteurs Sociaux dans l’organisation des désormais incontournables Assises de la Protection de l’Enfance.
Les 29 et 30 juin 2023 se tiendront les 16ème Assises Nationales de la Protection de l’Enfance à la Cité des Congrès à Nantes. Ces rencontres auront pour thème « Les 1000 premiers jours : mieux prévenir, mieux protéger. » Au programme : ce qui se joue chez l’enfant entre 0 et 3 ans ; comment mieux soutenir la parentalité à l’arrivée d’un enfant ? Comment mieux accompagner les tout-petits en danger ou en risque de danger ?


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En 2017, la loi Egalité et Citoyenneté a modifié l’art du CGCT, introduisant l’obligation de composer le conseil de développement de manière paritaire entre les femmes et les hommes et en équilibrant les classes d’âges. Bien avant cette obligation, de nombreux conseils de développement se sont engagés en faveur de la parité.  5 ans après […]

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Le centre ressources Villes et Territoires Occitanie et l’association Réciprocités Occitanie (réunissant des professionnel.le.s de la politique de la ville d’Occitanie) organisent une journée régionale :

Vendredi 24 mars 2023 à Couffoulens (Carcassonne Agglomération), de 10h à 16h

Cette journée a pour ambition d’aborder la construction des réponses à apporter aux enjeux éducatifs non scolaires. L’année 2023 se dessine comme un moment clé dans l’élaboration des projets éducatifs. Elle intervient après les évaluations des contrats de ville 2014-2022 réalisées l’an passé et alors que se projette la future contractualisation en 2024.
Nous constatons un besoin d’échange et d’éclairage pour les professionnel.les sur les enjeux de coopérations éducatives, dans les périmètres de la politique de la ville comme en dehors.
• Quels enseignements ont été dégagés sur les enjeux éducatifs lors des évaluations des contrats de ville ?
• Quels sont les enjeux de demain et comment y apporter des réponses ?

Public concerné : élu.es, agents des collectivités et de l’Etat, et professionnel.les associatifs.

Lien d’inscription : https://framaforms.org/journee-occitanie-la-prise-en-compte-des-enjeux-educatifs-locaux-vendredi-24-mars-couffoulens

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Fabian Jordan, nouveau président de l’Odas joachim.reynar… lun 06/03/2023 - 14:23
Gouvernance & Territoires
Autonomie
Citoyenneté
Enfance & Famille
Insertion
Actualité

En cohérence avec les valeurs et méthodes de gouvernance qu’il porte déjà en tant que Maire de Berrwiller et Président de Mulhouse Alsace Agglomération (m2A), Fabian Jordan a été élu ce 15 février nouveau Président de l’Odas. Il s’engage désormais à l’échelle nationale dans la promotion du développement social et local. L’équipe de l’Odas est très heureuse de continuer le chemin entrepris depuis 2009 avec le fondateur de la Journée Citoyenne dont l'Odas porte l'essaimage sur toute la France.


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Portée par le collectif Territoires à VivreS qui regroupe une multitude d’acteurs associatifs, une expérimentation de caisse alimentaire commune a démarré sur la ville de Montpellier. Pour reprendre les termes du collectif :  “suite à un travail de réflexion et de co-conception qui s’est déroulé de juillet 2021 à février 2022, les partenaires ont décidé d’expérimenter la mise en place d’une caisse alimentaire commune*, inspirée du principe de Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA). Le projet de SSA, porté par un collectif national, se propose d’étendre la sécurité sociale existante à l’alimentation, de façon universelle, en permettant aux personnes de bénéficier d’un budget alimentaire de 150 euros par mois, utilisable dans un circuit alimentaire conventionné, soutenant le développement de systèmes alimentaires plus durables. Son financement reposerait sur des cotisations sociales”.

Les enjeux alimentaires ont été travaillés dans le cadre des contrats de ville entre 2014 et 2020 et sont encore une problématique forte des quartiers prioritaires. D’où notre proposition ici de retrouver le dossier de présentation du projet de caisse alimentaire commune, un retour sur les actions des réseaux d’achat commun VRAC ainsi qu’un regard sur les pratiques de l’agriculture urbaine en quartiers prioritaires. Un petit tour d’horizon des pratiques existantes, en somme !

Dossier de présentation du projet

Retrouvez ici une émission France Inter sur la question des groupements d’achat commun (réseau VRAC)

Retrouvez ici un article de la gazette sur les enjeux de l’agriculture urbaine en quartiers prioritaires.

 


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Ce dossier vous propose d’aborder l’économie populaire dans ses fonctions structurantes au sein des quartiers prioritaires. Il vous donne accès à de la ressource (outils, articles, podcasts) mais aussi à des rendez-vous en mars qui vous offriront l’occasion de découvrir des pistes d’action, et d’échanger avec d’autres collectivités sur les enjeux de s’emparer de l’économie populaire comme ressources locales et comme potentiel de développement économique local.

OUTIL METHODOLOGIQUE | Observation locale de l’économie populaire.

En réponse à une demande de la DREETS Occitanie, Villes et Territoires a mené une démarche de recueil de parole sur l’économie populaire (informelle) dans deux quartiers prioritaires de l’Hérault. L’objectif est de démontrer comment, avec une méthode de recueil de parole très simple, il est possible de produire un 1er niveau de connaissance très riche. Une telle démarche permet alors d’enrichir la compréhension de l’économie populaire dans les quartiers, et offre également de nombreuses pistes pour l’action.  Accédez au guide méthodologique 

PODCASTS | Approche nationale des économies de subsistance

Quelles sont les fonctions structurantes de l’économe populaire dans les quartiers de la politique de la ville ? Comme passer de la notion d’économie « informelle » et illicite à celle d’économie « populaire » et structurante ? Pour aborder ces questions, Villes et Territoires a organisé un webinaire régional le 14 février dernier.  Il a été l’occasion de présenter l’outil d’observation que notre centre de ressources a produit à la demande de la DREETS Occitanie. L’équipe d’AREA est ensuite venue présenter les résultats d’une recherche-action sur les pratiques des biffins dans le quartier prioritaire de la Mosson à Montpellier.

Accédez aux ressources : 

“Economies de subsistance, quels leviers pour l’action ?” – Webinaire national organisé par le réseau des centres de ressources et le RTES, en présence de l’ANCT et du CNV. Des collectivités sont venues témoigner de leur action publique en réponse à l’économie informelle.

Accédez aux ressources : 

PUBLICATIONS DES CENTRES DE RESSOURCES | Economies de subsistance, quels leviers pour l’action publique ?

Au travers d’une publication, réalisée en collaboration avec trois autres centres de ressources, nous avons souhaité approfondir la réflexion sur cette économie populaire. Cette publication veut contribuer à circonscrire l’objet pour mieux observer et accompagner ces pratiques économiques. Pourquoi et comment les observer ? Mais aussi pourquoi et comment les accompagner ?  Accédez à la publication


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Accompagnement à la refonte du dispositif de prévention et de protection de l’enfance du département de l’Eure-et-Loir joachim.reynar… lun 13/02/2023 - 12:07
Enfance & Famille
Gouvernance & Territoires
Recherche

Le Département de l’Eure-et-Loir a engagé une démarche participative afin de réinterroger son dispositif de prévention et de protection de l’enfance. L’Odas l’accompagne dans ce processus de co-construction. Cette mission d’accompagnement permettra par ailleurs à l’Odas de mieux comprendre les fonctionnements territoriaux en matière de solidarités et de protection de l’enfance et leur évolution depuis la crise sanitaire.


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lutte contre la pauvreté : quels enjeux pour le travail social et les politiques sociales ? joachim.reynar… jeu 19/01/2023 - 10:23
Gouvernance & Territoires
Décryptage/Témoignage

Synthèse de l'intervention de Didier Lesueur, délégué général de l'Odas, lors de la Journée d’étude du département de la Moselle « Le travail social face aux nouveaux défis de la pauvreté » du 21 octobre 2022.


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Belle année 2023

☁ 🌤 ☁ 
Pour que les nuages nous apportent de l’eau sans excès ni assombrir durablement l’horizon,

Pour que la nature donne au vivant des raisons de s’émerveiller et d’espérer des jours meilleurs, 
Pour une nappe de fraternité et davantage de maturité coopérative,
Pour que le sens du bien commun et de la coopération prenne le pas sur toute autre priorité,
Pour que les singularités enrichissent le collectif,
Pour que le moteur du mouvement s’enracine dans le local sans perdre de vue l’horizon du global,
Pour que la boîte à outil 🛠 des élus, des techniciens, des responsables associatifs, des acteurs économiques, de la culture, de la santé, de la formation donne toute sa place à l’écoute, l’échange, le rapprochement des points de vue, la négociation de compromis, la transmission des savoirs faire et des savoirs être,  
Pour une économie de service plutôt que de profit, 
Pour des choix budgétaires qui réduisent les inégalités et répondent aux besoins prioritaires de tous plutôt que d’enrichir prioritairement ceux qui sont déjà les plus riches de ce monde,
Pour retrouver le sens et les fondements du développement local au service de l’humain d’abord, de la solidarité 🙏 et de la biodiversité…🌳🐟🐧🐜 🐘 🌻

L’année 2023 ne suffira sans doute pas…mais souhaitons qu’elle nous permette à tous d’avancer encore, de donner du sens, de la direction voire de la bifurcation tout en gardant le cap et en surveillant la boussole. 🧭

Avec vous, avec l’Unadel, j’essaierai de prendre ma part.
Portez-vous bien… et accrochez-vous.  

Humilité et fierté

Le Monde géopolitique est sur un volcan. La guerre en Europe, la révolte des femmes en Iran, le ras le bol des chinois qui se rebellent, l’insécurité et l’instabilité en Afrique et au Moyen-Orient, le foot au Qatar, les valises de billets à Bruxelles, la classe politique secouée par le 49-3, les risque de coupure d’électricité, les prix qui s’envolent, les territoires qui se désolent et toujours pas plus de solutions pour les plus pauvres, de contributions à la cause commune pour les plus riches, de mesures d’humanité pour l’accueil dans la dignité de ceux qui subissent l’exil et le besoin d’ailleurs …

Mais la France est passée de la honte à la fierté partagée, puisque rassemblée derrière son équipe de foot qualifiée. On va donc pouvoir aborder avec soulagement la période des fêtes, avec la magie de Noël retrouvée au coin du feu et la chaleur des liens familiaux resserrés autour du sapin.

Pour l’Unadel, l’année qui se termine a été celle de nos 30 ans. Elle a été à l’image d’une histoire faite de grandes ambitions, confrontées à la réalité de la faiblesse des moyens. Et pourtant une publication récente, bien relayée dans différents réseaux, nous a permis de valoriser le concept d’écoutes territoriales et surtout les enseignements que nous en tirons au fil des années de pratiques et d’élargissement des équipes volontaires pour aller à la rencontre des acteurs locaux, de ceux qui agissent dans la discrétion et dans les territoires, de ceux qui y construisent des coopérations capables d’engager les transformations dont ils ont besoin pour relever les défis démographiques, économiques, écologiques, numériques et culturels qui s’imposent avec l’exigence d’un changement de paradigme et de modèles sociétaux.   

Et pourtant le concept d’ingénierie d’animation de l’écosystème territorial par l’approche globale, systémique et coopérative fait son chemin. il est repris par la Fabrique des transitions et de nombreux cabinets consultants qui agissent auprès des collectivités ou conseillent les cabinets ministériels. 

Après nos travaux sur la décentralisation et le fait intercommunal, sur les conseils de développement et la démocratie, sur la gouvernance des territoires et l’enrichissement des pratiques dès lors qu’il y a fertilisation croisée entre démocratie d’implication et démocratie de représentation, nous ne pouvons que nous réjouir de voir nos idées reprises et nos expériences valorisées. L’appropriation par d’autres nous réjouit. Pour autant rien n’est jamais gagné. Pour preuve les combats ô combien nécessaires, menés avec le Pacte du pouvoir de vivre pour que la planification écologique n’écrase pas les plus pauvres et que l’effort demandé soit d’abord à ceux, bien moins nombreux, qui peuvent partager bien davantage. Il y va d’une éthique en politique et d’un modèle de société qu’il nous faudra bien construire plus solidaire et moins inégalitaire. 

Pour preuve encore, nous mesurons toujours combien les moyens de fonctionnement des associations et des réseaux comme le nôtre sont insuffisants. Or ils sont tellement utiles pour resserrer les liens sociaux, construire et faciliter les espaces de dialogue, promouvoir le faire ensemble pour mieux vivre ensemble tout en aidant à réorienter les politiques publiques nationales et locales pour plus de cohérence avec les enjeux d’aujourd’hui  stimuler les pratiques  animer les dynamiques locales.

Tout ce que nous portons comme valeurs et comme ambition donne du sens à l’action. Nous ne sommes pas des experts de la communication et des coups médiatiques. Nous n’avons pas de siège social au Luxembourg ni de filiales dans les paradis fiscaux. Nous nous contentons de peu, mais un peu plus ne nuirait pas. Car à faire beaucoup avec trop peu, on finira par disparaître. En effet, nous n’avons pas les moyens de chercher des financements ni le temps de faire le tour des cabinets ministériels ni de monter des dossiers tout en étant sur le terrain, dans les territoires avec les acteurs locaux, dans les réseaux de réflexion et d’analyse avec les chercheurs, les universitaires, les associations d’élus, dans les alliances pour agir et peser plus et mieux avec les partenaires sociaux, les centres de formation, les conseils de développement, les associations de la solidarité, de la culture et/ou de l’éducation populaire, les réseaux d’acteurs en régions, etc…  

L’année 2023 sera donc une année charnière et nous aurons des choix à faire très vite pour pouvoir envisager plus sereinement les 30 prochaines années de l’Unadel. Bien sûr si ces lignes trouvent écho auprès de fondations ou de sponsors, nous leur souhaiterons bon accueil pour faire un bout de chemin commun. Et je m’adresse à vous les adhérents pour que puissiez renouveler rapidement votre adhésion pour 2023. Ceux qui ne le sont pas encore pourront nous rejoindre via Hello asso. Nous acceptons les adhésions individuelles et celles de personnes morales, collectivités, association, tiers lieux, conseils de développement, labo de recherche, etc … notre seule richesse, c’est vous !

Merci aux salariés et aux administrateurs de l’Unadel

Je veux remercier et saluer ici les 3 salariés de l’Unadel (2,7 ETP) et notre vacataire comptable  qui ne ménagent pas leur peine tout en travaillant le plus souvent à distance et par écran interposé. Valérian, avec nous depuis 5 ans, nous quitte à la fin de l’année pour se réinvestir plus dans sa région et se reposer un peu… Je sais ce que l’Unadel lui doit. Il a permis d’améliorer notre communication et surtout il a été en charge de coordonner les écoutes territoriales, d’en assurer le suivi, de recruter les intervenants bénévoles, salariés et experts, tout en facilitant les travaux de synthèse réalisés par Laurence Barthe, universitaire et administratrice de l’Unadel et du réseau régional en Occitanie (TCO). 

Les qualités humaines de Valérian, son sens de l’engagement, sa jeunesse, sa bienveillance, son expression et ses interpellations, trop rares mais tellement précieuses, ont contribué à faire de l’Unadel un territoire commun à ses administrateurs, ses salariés, ses experts associés et peut-être aussi ses adhérents. Dans les prochains mois, Rémi assurera le pilotage des dossiers qui incombaient à Valérian en sus de ses fonctions de délégué national. Avec  Philippe et les administrateurs, il veillera à renforcer l’interactivité entre les écoutes et l’ingénierie Merci Valérian, merci à toute l’équipe technique que nous espérons pouvoir renforcer au plus vite.

Je ne voudrais pas oublier de remercier également les administrateurs de l’Unadel pour leur fidélité, leur engagement, leur coups de gueule parfois, leur impatience à ce que nous fassions plus et mieux souvent. Je remercie les plus jeunes en particulier qui attendent du renfort du côté des générations actives et en devenir pour nous aider à nous transformer et à laisser la place. Quant aux autres, les toujours jeunes depuis plus longtemps, leur fidélité et leur exigence  suscitent mon admiration et ma gratitude. Les administrateurs de l’Unadel cumulent de nombreuses années d’engagement dans le développement local et restent toujours motivés, solidaires et attachés aux méthodes, aux objectifs partagés. Ils souhaitent enrichir notre projet associatif commun tout en faisant place aux idées et suggestions nouvelles. Avec tous, nous avons engagés depuis plusieurs mois un travail de refondation pour pouvoir continuer à agir sans subir tout en permettant les transitions, les changements de cap, l’adaptation aux moyens réels ou la recherche de nouveaux moyens, pour construire ensemble l’avenir de l’Unadel. 

Nous exploiterons dans les semaines à venir les nombreuses contributions rassemblées, y compris auprès de nos partenaires et alliés, ainsi que les  travaux réalisés avec plus d’une vingtaine d’administrateurs et les salariés réunis en séminaire de travail il y a quelques jours pendant 3 demi journées. 

La motivation reste intacte, la dynamique aussi. n’hésitez pas à nous donner votre avis, à adhérer et pourquoi pas à candidater pour participer aux ateliers de travail ou aux instances d’animation de l’association. Cet appel s’adresse en priorité aux moins de 65 ans, aux femmes et aux jeunes,sans ségrégation aucune. Il y a des rééquilibrages nécessaires  pour garantir les transmissions, assurer le renouvellement et construire la suite d’une belle aventure  humaine née avec Michel Dinet, poursuivie avec Eric Andrieu et Hélène Schwartz et tous les autres. « Nous partîmes 300, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 3000 en arrivant au port».

Merci aux réseaux régionaux, aux alliés, aux acteurs de la rentrée et des journées du développement local  

Nous sommes fiers de maintenir le cap et la petite musique du développement local, du développement social, du développement durable, de l’éducation populaire, de la coconstruction des solutions, de la promotion de l’engagement pour soutenir et alimenter le pouvoir d’agir de chacun et du collectif pour ne pas subir.

Nous sommes sensibles à la participation active aux jeudis du développement local. Nous organisons le trentième en ce mois de décembre. Les liens avec d’autres réseaux nous ont permis de planifier une dizaine d’évènements pour la rentrée du développement local et l’opération devrait être reconduite. La publication de la synthèse des écoutes territoriales  a aussi permis d’enrichir les traditionnelles journées des territoires, dont nous retiendrons tout particulièrement les analyses pertinentes et croisées de Laurence Barthe et de Pierre Antoine Landel, les témoignages d’Amandine Lebreton, porte-parole du pacte du pouvoir de vivre et l’interpellation de Diego Landivar qui nous propose de ne pas être timide et complaisant face aux enjeux climatiques : il faut bifurquer, c’est à dire changer vraiment d’usages, de mode de production, de modèles économiques. C’est à une vraie révolution culturelle qu’il nous invite si nous voulons vraiment atteindre les objectifs fixés par les accords internationaux et les conférences pour le climat. Le mot transition est désormais utilisé par tous au risque de ne plus rien vouloir dire. Les résistances au changement sont tenaces… mais sont-elles plus grandes dans les territoires ou dans les centres de décision des grands groupes du Cac 40 et des places boursières ?

 Une nouvelle gouvernance à l’ANCT et un nouvel agenda rural en 2023

Saluons l’arrivée à la direction générale de l’ANCT (agence nationale de la cohésion des territoires) de Stanislas Bourron et à la présidence du conseil d’administration de Christophe Bouillon. Nous leur souhaitons la bienvenue dans leurs nouvelles missions et aspirons à pouvoir poursuivre en confiance le partenariat engagé avec les services de l’ANCT depuis de nombreuses années. Merci aussi à Michel Fournier qui reste vice-président après avoir assuré l’intérim à la tête du CA de l’ANCT. Il avait tenu à nous apporter son soutien lors des journées des territoires parce qu’il connaît notre action depuis longtemps. Il représente aussi les maires ruraux au parlement rural qui a tenu récemment une nouvelle session en présence de Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion territoriale et Dominique Faure, d’abord secrétaire d’état à la ruralité, devenue depuis ministre déléguée aux collectivités territoriales et à la ruralité. Elle nous a associés à plusieurs des groupes de travail mis en place en cette fin d’année pour préparer un nouvel agenda rural dont elle souhaite qu’il soit plus ramassé. L’Unadel a pu formuler plusieurs propositions, notamment concernant l’ingénierie, son financement et les besoins d’interaction entre ingénierie d’Etat et ingénierie locale, l’abandon souhaitable des appels à projet et l’animation des coopérations dans les territoires locaux sans tutelle de l’Etat déconcentré, mais dans un esprit de coconstruction entre acteurs agissant dans les territoires ? Nous avons également défendu avec d’autres l’idée qu’il faut des moyens pour animer le travail en réseau entre acteurs et entre territoires et pour inciter au débat public et à la participation de la société civile aux politiques publiques. 

Concrètement et à court terme nous avons obtenu qu’on ne parle plus, dans ces travaux préparatoires aux propositions qui seront soumises à la ministre puis au conseil des ministres, de l’attractivité des territoires mais plutôt de leur vitalité. On annonce des moyens dans la plan vert. Qu’en sera-t-il vraiment ?

A suivre donc, tout comme la proposition faite avec les Maisons familiales rurales, le MRJC et la fédération nationale des foyers ruraux de rassembler nos commissions au sein du parlement rural pour faire davantage converger nos propositions sur le développement local, la formation, l’engagement des jeunes, la démocratie et l’éducation populaire.

Nous avons aussi été associés à un groupe de travail lié à la délégation interministérielle à la lutte contre la pauvreté dans le cadre du Pacte de la solidarité lancé par la 1ère ministre et vous pourrez lire en pièce jointe le communiqué de presse élaboré par la groupe de coordination du Pacte du Pouvoir de Vivre pour interpeller le président de la République sur la méthode et les objectifs du Conseil national de la Refondation.

Les 200 inscrits au jeudi du développement local de ce matin (consacré à la mise en récit et organisé en partenariat avec le CNFPT) avec plus de 120 participants sur toute la séquence, démontrent, s’il en était besoin, que le travail en réseau offre de multiples possibilités d’enrichissement par l’expérience et les savoirs partagés. 

Vous pourrez retrouver les enregistrements des jeudis ou les recensions sur le site de l’Unadel ainsi que les vidéos faites lors des journées des territoires. C’est cadeau, tout comme ce message bien trop long, j’en conviens et ne m’en excuse pas vraiment ! 

Joyeuses fêtes à toutes et à tous et à l’année prochaine pour faire une force de nos faiblesses et continuer à donner envie.

Claude Grivel- jeudi 15 décembre 2022

Les transitions en commun : transmettre, imaginer, choisir… vers quelle direction nouvelle?

Journées des territoires 2022

Depuis 30 ans, l’Unadel participe à la mise en lien des acteurs des territoires, à la valorisation des initiatives locales et au partage des expériences. Les journées annuelles des territoires constituent une vraie opportunité d’échanges et de réflexions croisées qui rassemblent, donnent un éclairage et proposent une vision sur les problématiques actuelles et futures. Cela a encore été le cas cette année grâce à la richesse de la contribution de tous et à une participation de qualité.

La prise de conscience des dérèglements de notre planète s’est accentuée avec la crise sanitaire, les inondations, la sécheresse et les incendies. Jamais la problématique du risque lié à nos modes de vie et à notre modèle économique n’a été autant révélée. C’est  le devenir de la planète et de l’humanité, qui est posé et Bruno Latour n’est plus là pour nous aider à le construire. 

Quel futur pour le vivant dans une économie mondiale dont les profits sont confisqués par les fonds de pension, les consortiums boursiers, les grands groupes bancaires et quelques héritiers des plus grandes fortunes ? Celles-ci, nous le savons bien, ont souvent pour origine l’exploitation des populations et des matières premières des territoires les plus peuplés et socialement les plus pauvres. Ces pays sont gouvernés par des régimes que l’on peut difficilement qualifiés de démocratie, qui utilisent la terreur pour asseoir une pseudo autorité, en réalité assurée en sous-main par des multinationales qui contrôlent un sous-sol regorgeant de métaux aussi précieux que rares… Ces métaux sans lesquels nos téléphones portables, nos voitures électriques… ne pourraient pas fonctionner.

Certes la Pandémie et le réchauffement climatique ont accéléré les prises de conscience individuelles et collectives, bien plus que les images des documentaires sur la terreur qui règne en République Démocratique du Congo. 

Pour autant cela ne débouche pas vraiment sur une action publique de rupture et d’envergure.  Toute velléité d’aller dans  ce sens se heurte au poids et à l’influence de lobby puissants et d’une économie néolibérale qui a pris le pas sur le politique.

Les beaux discours et les bonnes intentions ne parviennent plus à convaincre parce que les actes ne suivent pas. La non-participation aux échéances électorales devient majoritaire, notamment dans les territoires les plus éloignés, les moins peuplés, les plus vieillissants, les plus désertés par les services et les moins fournis en emplois qualifiés et valorisants. 

Aux risques géopolitiques, climatiques et économiques s’ajoute donc un risque démocratique et une nouvelle crise de l’engagement qui va de pair avec celle de la perte progressive des repères communs et  du sentiment d’appartenance à la communauté. 

A quoi sert le partage de valeurs communes quand le modèle idéalisé donne plus d’importance aux biens qu’aux liens ?

Il y a pourtant un vrai besoin de plus de justice et une nécessité d’améliorer les moyens d’existence d’une majorité de nos concitoyens qui pourrait ne pas  être toujours silencieuse.

Vivre dans la dignité doit être un droit pour tous. Cela ne se réduit pas au pouvoir d’achat mais aussi et surtout au pouvoir de vivre et d’agir, de donner son avis, d’être reconnu comme une ressource pouvant apporter sa contribution à l’œuvre collective, celle qui consiste à faire société. 

Osons le dire : le problème n’est pas le pouvoir d’achat des plus pauvres mais bien celui des plus riches : celui qui consiste à vendre des produits dont on n’a pas vraiment besoin en organisant le marché ou à normaliser l’acquisition de biens de confort qui contribuent à la déforestation de la planète,  au pillage des métaux lourds, au recours massif aux énergies fossiles, à la main d’œuvre sous-payée, au travail des enfants, à la concentration des industries polluantes dans les pays les plus pauvres, à la délocalisation des entreprises de production pour réduire les coûts de main-d’œuvre, tout en augmentant le coût écologique sans le comptabiliser dans le prix de revient des produits…  

La perte de valeurs communes va donc de pair avec une inégale répartition de la valeur monétaire qui contribue à la perte de bon sens, de sens commun et de sens réel à la vie et à l’engagement personnel, familial et professionnel.

Les nouvelles formes de travail et de son organisation avec une dépendance plus forte au numérique et donc aussi aussi aux énergies et matières premières fossiles, renforcent les accommodements individuels dans certains métiers, le plus souvent tertiaires. Elles conduisent progressivement à un décloisonnement des sphères publiques et privées, personnelles et professionnelles. 

Quel sens cela a-t-il pour l’individu, pour la société à court et à long terme ? Quel lien est-il encore possible de faire entre son travail et son utilité sociale, écologique, économique et culturelle ? 

Les périodes que nous venons de vivre, crise sanitaire, guerre en Ukraine, montée des prix de produits de première nécessité, inflation, exacerbation et stigmatisation des migrations, totale perte de confiance dans les processus démocratiques et dans la classe politique (au moins dans notre pays), peuvent-t-elles agir comme une alerte et permettre de rebondir en saisissant l’opportunité de donner un nouveau souffle, de prendre une nouvelle direction ? 

Cela ne veut pas dire tout effacer et repartir à zéro. Ne diabolisons pas tout ce que nous lèguent les générations précédentes. Ces héritages, faits de progrès sociaux et matériels, d’accès plus généralisé à l’éducation, la formation et à la connaissance, constituent un patrimoine commun à défaut d’une culture commune.  Cet existant est un socle, parfois chancelant, qu’il nous faut consolider en réduisant certainement l’ambition consommatrice de biens inutiles à fort impact sur le réchauffement climatique et en réinventant le rapport du local au global et inversement.  

Comment prendre la bonne direction dans les choix à venir ? Y a-t-il une ou plusieurs directions possibles? Un ou plusieurs modèles d’économies et de société qui peuvent cohabiter et coopérer sans détruire la planète ? 

Dans ce contexte, anxiogène pour certains, source de nouvelles opportunités pour d’autres, la résilience des individus et des territoires se construit. 

Nous avons entendu des témoignages d’acteurs locaux aux cours de ces 2 journées. Nous avons accueilli la synthèse des écoutes territoriales et croisé le regard de tiers universitaires qui nous ont livré leur lecture et leur analyse des processus transitionnels observés dans la proximité du local et le rôle de tiers facilitateur que constitue l’ingénierie ingénieuse. 

Les processus transitionnels n’excluent pas les ruptures, voire les conflits, mais ils les utilisent comme moyens de franchir collectivement un nouveau cap.

Ces 2 journées organisées par l’UNADEL avec l’appui de ses partenaires, nous ont permis d’entrevoir  quelques unes des pistes possibles d’un développement sensible et coopératif de ces territoires habités qui constituent un véritable patrimoine commun et vivant. Ils sont aussi au cœur d’enjeux de pouvoirs, décentralisés ou non, déconcentrés ou « reconcentrés », de proximité ou mutualisés. Le pouvoir de nuire y rivalise parfois avec l’impuissance à faire territoire commun. l’engagement dans les transitions peut aussi être un trompe-l’œil au main du marché là où Diego Landivar nous invite à une véritable bifurcation (le changement de paradigme et donc de modèle socio-économique). 

Ces journées ont révélé de belles réussites tout en nous  permettant de  prendre la mesure qu’il n’existe pas de recette unique, de manuel du bien faire et du bien vivre ensemble pour faire territoire commun, c’est à dire :

– un territoire qui respire l’harmonie, autonome et économe en matière de production d’énergie et d’alimentation saine,  

– un territoire de nature, de culture et de bonne santé pour tous, plus égalitaire, plus solidaire, moins dépendant et ayant une conscience plus collective de ses vraies richesses intrinsèques à commencer par celle d’une autre gestion du temps et une autre approche de l’économie, des échanges et de la monnaie, forcément locale et complémentaire du troc et du don.

– un territoire de coopérations bienveillantes où l’essentiel a fait reculer le virtuel et le futile.

Qu’en retenir pour le mouvement du développement local et quelle doit être son actualité et son futur désormais?

Réaffirmer l’actualité des fondamentaux du développement local

  • Penser le territoire  comme un bien commun au même titre que  l’eau, la forêt, l’air et le paysage, comme un espace de rencontre, d’échanges, de confrontation des points de vue, d’utilisation de ce qui fait dissensus pour construire des compromis acceptables ou pour accepter de considérer qu’en absence d’accord il ne peut y avoir de décision prise ou imposée. 
  • Considérer la démocratie de coopération et d’implication comme un moyen, un outil de construction des transitions voire de la bifurcation et de la transformation sociale qui enrichissent le processus d’élaboration de la décision de la démocratie représentative. Le temps démocratique n’est jamais du temps perdu mais au contraire du temps gagné parce qu’il facilite l’acceptabilité des décisions nécessaires même lorsqu’elles ne sont pas consensuelles.
  • Considérer le territoire comme un creuset, un carrefour, un socle qui ouvre des possibles, dégage des pistes d’espoir, fait germer des graines de transformation et d’émancipation, un espace de lien : une table, 2 chaises, 1 projet !  
  • Réenchanter la démocratie
    • sortir des postures et redécouvrir l’humilité et l’égalité républicaine : 1 homme = 1 voix, 1 femme = 1 voix
    • 1 élu.e = 1 citoyen.ne = 1 agent = 1 militant associatif = 1 coopérateur = 1 sociétaire
    • les fonctions sont des services, l’élection un mode de répartition des responsabilités, le non cumul dans la durée une contribution au renouvellement et à la diversité
    • chacun.e doit prendre sa part et contribuer à l’œuvre commune
  • Pour renforcer la résilience et les territoires d’aujourd’hui et de demain, renforcer le dialogue et les passerelles entre les organisations, les institutions et les collectifs citoyens. Aller chercher toutes les ressources et mobiliser les contradicteurs.
  • Sortir de l’idéologie de la croissance pour la croissance
    • Place et rôle du sensible : dans un contexte de sémantiques non partagées et ou clivantes (transitions, bifurcations, actions citoyennes, territoires, action publique…)
      • importance des liens humains (commune humanité)
      • redonner toute sa place au dialogue
      • renforcer les capacités d’écoute dans un monde de bruits
      • Replacer l’économie comme une dimension essentielle du développement local tout en interrogeant son modèle  et en construisant de nouveaux
  • Repenser le projet de territoire comme l’âme d’un territoire de projet et un fil rouge , bien plus qu’un catalogue d’actions, une véritable charte d’engagement de coconstruction des transitions écologiques, sociales, économiques et démocratiques (prenant en compte une vision globale du territoire local qui résulte d’un compromis entre des opinions différentes, parfois contradictoires, qui auront pu être exprimées, entendues et prises en compte  pour afficher des conditions d’acceptabilité et d’appropriation d’une mise en mouvement qui oblige chacune et chacun à prendre sa part.  Si la direction se dessine à l’horizon, sans que l’on puisse être certain de l’atteindre vraiment, c’est la mise en musique des acteurs par une gouvernance adaptée qui éclaire le chemin.
  • Utiliser ce qui fait conflit, ne pas s’asseoir sur les tensions, mais en tenir compte pour gérer le bien commun territorial en utilisant la force de l’adversité, parfois des adversaires, pour donner de l’énergie et de l’amplification à une dynamique des ressources et à la construction d’un développement qui privilégie l’intérêt général aux intérêts particuliers. 
  • L’écoute pour consolider la médiation et conforter l’acceptabilité non pas de la contrainte, mais d’un engagement partagé à plus de justice et de sobriété… Le pouvoir économique et le pouvoir politique doit montrer l’exemple pour que la conviction, l’éducation et l’émancipation redonnent de l’envie aux habitants d’être des citoyens et des acteurs d’un futur possible pour l’ensemble du vivant. 

Claude Grivel – octobre 2022

Le peuple ne va plus voter, le peuple vote mal ! Faut-il changer le peuple ? – juin 2021

“Le pouvoir ne peut plus être descendant, surplombant. Il doit être un outil au service du mandat confié.”

Dans quelques jours, nous sommes invités à aller voter pour élire les conseillers départementaux et en même temps pour les conseillers régionaux. Ce n’est pas obligatoire mais c’est un devoir démocratique. Après les 2 tours des municipales séparés de 3 mois l’an dernier, on ne peut pas dire que cette campagne électorale se déroule dans de bonnes conditions cette année, précautions sanitaires imposant toujours un protocole spécifique. Cela ne facilitera certainement pas la participation annoncée exceptionnellement faible. Mais la Covid n’en sera pas la seule cause. La défiance vis-à-vis des gouvernants s’est durablement installée et la classe politique semble elle-même se méfier beaucoup du peuple. Il va bien falloir changer quelque chose pour redynamiser la démocratie. A défaut notre système démocratique pourrait bien finir dans le mur. Pour réconcilier le peuple, dans toute sa diversité, avec le vote, sans doute faudrait-il arrêter de transformer chaque échéance électorale en billard à 3 bandes, anticipant le coup d’après, c’est-à-dire l’élection suivante. Pourquoi voter cette année pour renouveler les exécutifs départementaux et régionaux puisque la présidentielle aura lieu dans moins d’un an ? C’est la seule élection qui vaille nous dit-on. On nous prédit même avec grande certitude qu’elle sera le remake de 2017. On pourrait presque faire l’économie du 1er tour. Ça arrangerait les électeurs qui n’auraient qu’à se déplacer qu’une seule fois… Tout cela n’est pas sérieux et conduit tout droit à un régime moins démocratique. Alors faut-il supprimer l’élection présidentielle au suffrage direct pour sortir enfin d’une survalorisation de la fonction suprême et redonner plus de pouvoir à un gouvernement qui gouverne, aux parlementaires qui le contrôlent et font la loi, ainsi qu’aux élus des territoires locaux qui les animent et adaptent les politiques publiques à la réalité et aux besoins du terrain ? 

Plutôt que de changer le peuple, changeons de regard sur la fonction politique, sur le rôle des élus et sur l’engagement citoyen. 

Le pouvoir ne peut plus être descendant, surplombant. Il doit être un outil au service du mandat confié. L’action sociale qui est la principale compétence des départements, doit être une grande cause nationale parce notre démocratie a tellement besoin de retisser les liens entre les générations et de donner toute leur place et leur chance aux enfants, aux familles, aux personnes ayant un handicap, à celles qui sont sans ressources et sans emploi… La mobilité et le développement économique, la définition d’une stratégie de développement économique, l’organisation des relations interrégionales et transfrontalières, c’est la responsabilité des régions et cela mérite plus qu’un débat sur la sécurité ou la justice qui sont des compétences régaliennes de l’Etat. 

Le soutien aux territoires locaux passe aussi par un engagement de ces grandes collectivités à défendre avec les communes et les intercommunalités, des services publics et les services au public, dans la proximité et la qualité. Cela suppose des moyens et une ingénierie dédiée. Cela suppose aussi un soutien à la créativité des territoires pour réduire la consommation d’énergie, pour lutter contre le réchauffement climatique et pour construire plus de justice sociale. 

Le Cercle pour l’Aménagement du Territoire (CPAT), partenaire de l’Unadel vient de publier les réflexions que j’ai rassemblées avec le concours d’administrateurs de notre réseau, sur ces questions qui sont au cœur des démarches de développement local. Vous retrouverez cette contribution dans les pages de cette lettre. 

L’Unadel a par ailleurs contribué à produire deux textes d’interpellation des candidats aux régionales. L’un produit sous le timbre du Parlement rural français, l’autre par le Pacte du pouvoir de vivre. Vous pourrez aussi en prendre connaissance ici. 

Ces différents textes peuvent être mis en débat dans nos instances, dans notre réseau. N’hésitez pas à nous faire part de vos réactions. 

L’assemblée générale de l’Unadel qui s’est déroulée le mois dernier a permis d’accueillir Chantal Jouanno, présidente de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Son intervention et l’échange avec les participants ont été d’une grande qualité. Après les promesses non tenues du Grand débat national proposé à la suite du mouvement des gilets jaunes, après les promesses déçues de la convention citoyenne pour le climat, après la marginalisation des corps intermédiaires et la maltraitance du monde associatif, comment reconstruire la confiance et une culture du débat dans ce pays, en amont de toute grande décision. Il s’agit bien de sortir de la conduite de la concertation sur des projets déjà décidés pour parvenir à la coconstruction des décisions qui préciseront les contours du projet à réaliser ou à abandonner. L’expérience de la République de Saillant, celle de la CNDP, celle des conseils de développement, des conseils citoyens et des conventions à l’initiative des régions, démontrent que la culture du débat se construit dans le dialogue permanent entre citoyens volontaires, citoyens experts d’usage ou experts techniciens et citoyens élus. C’est exigeant, cela suppose de la méthode, de la volonté et de l’humilité…mais cela permet de se retrouver sur une … « fréquence commune ». Comme l’indiquait très bien Tristan Réchid lors du dernier jeudi du développement local consacré à « la coopération à l’épreuve de la gouvernance », pour parvenir à associer les citoyens à cette coconstruction en coopération entre tous les acteurs, il est indispensable pour les équipes municipales, intercommunales, départementales ou régionales, d’être en capacité d’organiser la coopération dans leur propre fonctionnement au quotidien et pas seulement au sein de l’exécutif.

Nous aurons l’occasion de revenir sur ces questions prochainement sur la base des propositions que le Pacte du Pouvoir de Vivre fera en fin de mois et dont un des volets portera sur la démocratie.

Le paysage dans les contrats de relance et de transition écologique ?

Nous relayions bien volontiers l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le conseil général de l’écologie et du développement durable (CGEDD) qui propose aux territoires qui souhaitent investir la question paysagère de répondre à la sollicitation (voir plus loin). Les questions foncières, la gestion des terres agricoles, des espaces forestiers, l’artificialisation croissante des sols, les friches, les zones d’activités et d’habitat, pas un schéma d’aménagement, pas un plan local d’urbanisme qui ne soient confrontés aux questions de maîtrise publique des coûts, des usages, de l’évolution des équilibres entre espaces naturels et espaces aménagés, des espaces à préserver ou en souffrance. Le paysage donne de la couleur à ces espaces et construit le patrimoine immatériel des personnes qui y vivent et ou y travaillent. C’est aussi et surtout ce que nous possédons en commun sans en être propriétaire. Le paysage est donc ce bien précieux dont personne ne s’occupe vraiment, alors qu’il est composante essentielle du vivant sans lequel les espèces animales, végétales et humaines ne peuvent vivre en harmonie. Se saisir de la question du paysage en construisant un projet de territoire, c’est élargir son horizon et permettre coup sûr le décloisonnement des regards et des usages, à condition d’y associer tous les acteurs qui façonnent, protègent ou dégradent le paysage commun. 

Culture, création et coopération pour les transitions : Les prochaines journées des territoires se dérouleront en octobre à Nancy 

Pour agir ensemble dans les territoires et construire les transitions, la relance ne peut pas être qu’économique. La pandémie a mis en évidence que nous avions un urgent besoin de nous rencontrer et de retrouver l’essentiel. Le besoin de nature, de paysages, mais aussi le besoin de culture, de concerts, de théâtre, de lecture … sont devenus essentiels à notre équilibre de vie, à notre bonne santé.

La résilience des territoires et des hommes, passent par la créativité, par le rapport à la beauté, par le sensible. L’action culturelle, les métiers d’art inspirent et donnent de l’oxygène aux dynamiques de territoire. Les exemples sont nombreux. Nous aurons l’occasion d’ouvrir une porte sur ce monde de la culture et des métiers d’art lors de nos journées des territoires d’octobre (1/2 journée et 1 journée dans la période du 13 au 15 octobre, en même temps que le festival de Nancy Jazz pulsations). Ces journées se construisent malgré les difficultés liées à la Covid et aux échéances électorales, avec le concours local des collectivités territoriales, départementales et régionales, l’université et le Cerfav (centre européen de formations aux arts verriers) créé il y a 30 ans dans une véritable dynamique de territoire et dans la commune de Vannes le Châtel dont le maire de l’époque a été aussi l’année suivante, l’un des fondateurs et 1er président de l’Unadel. La culture c’est comme la santé. C’est le souffle de vie.

Claude Grivel – 14 juin 2021

Redonner du pouvoir de vivre et d’agir aux citoyens et aux territoires – mai 2021

“Réagir sans subir suppose une mobilisation de tous à tous les niveaux de responsabilité citoyenne et civique et à toutes les échelles de territoire.

Ces organisations agissent et coopèrent dans les territoires comme au niveau national et international. Les organisations du Pacte, dont l’UNADEL fait partie, portent ensemble la convergence des enjeux climatiques, écologiques, sociaux et démocratiques, pour en faire le cœur de chaque décision publique. 

Les territoires locaux et régionaux sont des espaces de vie. Ils peuvent être aussi des lieux de débat et le socle du pouvoir d’agir pour construire des transitions économiques, écologiques, sociales et culturelles. A condition que l’organisation et le fonctionnement de ces territoires soit aussi le creuset d’une gouvernance plus démocratique, plus collective, plus participative et plus en capacité de relever les défis de la crise sanitaire et des évènements climatiques qui témoignent d’une accélération du réchauffement.

Réagir sans subir suppose une mobilisation de tous à tous les niveaux de responsabilité citoyenne et civique et à toutes les échelles de territoire. 

Les périodes de crise donnent l’occasion de se poser collectivement les bonnes questions : prendre soin du vivant exige de revisiter le fonctionnement et la finalité de nos entreprises humaines. De quoi avons-nous besoin pour vivre ? A quoi tenons-nous ? Qu’est-ce que nous sommes prêts à abandonner, en tant qu’individu, en tant qu’être social, en tant que société du « nous » plutôt que du « je » ? Pourquoi ? Comment ?

Ré-enchanter une démocratie décentralisée

Les prochaines échéances électorales de juin 2021 donneront-elles l’occasion aux grandes collectivités territoriales (régions, départements) de s’inscrire dans une vision qui redonne du sens et du contenu à une République décentralisée et solidaire ? L’enjeu est de prendre plus et mieux en compte les aspirations individuelles et collectives des citoyens vivant et agissant dans un même territoire. 

C’est aussi l’occasion de coconstruire avec l’ensemble des acteurs locaux des projets de territoire ayant l’objectif de plus d’équité, de plus de solidarité entre les territoires. 

Aller voter c’est choisir sans blanc-seing. C’est choisir entre les programmes, les étiquettes, les hommes et les femmes qui sollicitent nos suffrages, celles et ceux qui s’engagent à donner du pouvoir de vivre et d’agir aux citoyens et aux territoires et à ré-enchanter une démocratie décentralisée capable de relever les défis écologiques, économiques et sociaux de ce siècle. C’est prendre sa part dans le collectif et c’est peser sur les décisions qui ont un impact sur la vie quotidienne. L’abstention n’est pas le vaccin dont nous avons besoin et construit la France du rejet. 

Claude Grivel – 8 mai 2021

Un pacte de gouvernance partagée, outil de coconstruction et de résilience – Novembre 2020

Selon l’expression de Nietzsche, « ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts ».

Mais voilà ? Nous vivons à nouveau des temps où la mort nous surprend dans toute sa brutalité et ébranle beaucoup de nos certitudes. Les attentats meurtriers de Conflans Ste-Honorine et de Nice ajoutent de la sidération à l’anxiété réactivée par une nouvelle vague pandémique. 

Comment garder le contrôle sur sa vie quand on peut la perdre brutalement à la sortie d’un collège ou dans un lieu de culte ? Comment garder espoir dans une société qui étale son impuissance à faire face à un virus et laisse place à la spéculation boursière ? La production de vaccins risque plus surement d’enrichir la pharmaco chimie avant de protéger peut-être la population. 

Comment se prémunir du terrorisme sous toutes ses formes et des risques sanitaires, qui frappent aveuglément les plus faibles ? Notre planète est malade et nos gouvernants semblent bien impuissants. On ne les envie pas : trouver les bonnes réponses à des problèmes aussi massifs et aussi complexes n’est pas une sinécure. 

Pour autant, on pourrait attendre un positionnement plus humble et plus collectif. Les alertes sur l’état de santé du monde ne datent pas du printemps. Elles ont produit de beaux discours « la maison brûle et nous regardons ailleurs »« make our planet green again » et si peu d’actes forts et concrets. 

Comme le dit Eloi Laurent dans ses derniers travaux, il nous faut nous donner l’objectif d’une pleine santé comme on a pu souhaiter le plein emploi. Toutes les formes d’économie qui se sont imposées dans le monde l’ont rendu plus malade qu’il n’était. Il nous faut donc inventer de nouvelles pratiques de production et tendre vers le consommer moins et mieux, dans la proximité mais aussi dans le partage avec les populations les plus fragiles et les plus exposées aux risques.

Les périodes de crise sont les plus fécondes pour imaginer de nouvelles dynamiques et libérer la créativité des individus et des territoires. Ne perdons pas de temps et osons. 

Les crises renforcent malheureusement souvent les centres de décision et les pouvoirs centralisés. Cette année 2020 attise les prises de conscience dans tous les milieux et accélérera peut-être les changements dont nous avons besoin. Les acteurs économiques et les agriculteurs, souvent remis en cause dans leurs pratiques, démontrent au quotidien leur capacité à évoluer et à s’adapter. On ne fera pas sans eux mais avec eux. Ils ne feront pas sans nous, les consom’acteurs. 

Les maires viennent de démontrer, parfois dans la désobéissance, qu’ils n’acceptaient pas que les mesures d’accompagnement du confinement renforcent les discriminations entre la grande distribution et les petits commerces de centre-ville. C’est une nouvelle alerte en direction du pouvoir central qui ne peut pas faire sans eux. 

Certes il faut s’unir pour faire face à la pandémie, mais cela suppose d’associer toutes les parties prenantes aux décisions. Comment imaginer faire face aux crises sans mobiliser une cellule ad hoc ? Mais quelques ministres et quelques scientifiques avisés prendront toujours, sous la pression médiatique, des décisions infantilisantes, y compris pour le parlement, peu adaptées à la spécificité des territoires locaux. 

Faisons confiance à la créativité des citoyens et écoutons la voix des territoires. Ils ne demandent qu’à être respectés et responsabilisés. Ils doivent être partie prenante des décisions. Les acteurs du développement local doivent être codécideurs des solutions à mettre en œuvre. Ils veulent croire à la vie. Ils sont dans l’action réparatrice et fondatrice. Peu importe le cadre législatif. La résistance se construit parfois dans la désobéissance et les minorités d’hier deviennent les majorités de demain. 

Parce que les situations traumatiques permettent plus d’empathie, plus d’ouverture aux autres, plus de tolérance … nous pouvons souhaiter qu’à toutes les échelles de l’organisation territoriale, les services de l’Etat et les élus des territoires sachent mobiliser des cellules de crise ouverte à la représentation citoyenne dans la cadre d’un pacte de gouvernance partagée. Les solutions ne sont pas ailleurs, Nous sommes les solutions. 

Abdennour Bidar cite cette phrase de Michel Dinet, fondateur de l’Unadel, dans son « Plaidoyer pour la fraternité » (Albin Michel 2015) 

“Pour réenchanter la société, le pouvoir doit être animé par l’ambition d’encourager, d’alimenter la capacité à faire des citoyens.”

Pour rappel, les intercommunalités doivent mettre en place un pacte de gouvernance dans les 6 mois suivant leur installation. Il n’est pas interdit de rappeler aux nouveaux élus qu’ils peuvent en profiter pour s’adjoindre des compétences externes et pas seulement en faisant appel à des bureaux d’études. La 1ère richesse des territoires, ce sont les habitants qui y vivent et y agissent, qui portent des projets, qui contribuent à l’éducation populaire et à l’émancipation individuelle et collective. 

Claude Grivel – 8 novembre 2020

Agir sans subir pour pouvoir réagir et sortir plus fort de la crise – juillet 2020

Nous venons de vivre une période très singulière. Nous le devons certes à un petit virus, mais aussi aux modes de vie, de consommation, de circulation des biens et des personnes.

D’aucuns prédisent que la mondialisation et la financiarisation de l’économie nous mènent dans le mur. D’autres prédisent le grand effondrement avec l’accélération du réchauffement climatique.

Pourtant personne n’imaginait que l’économie puisse s’arrêter du jour au lendemain, que les écoles pourraient fermer pendant plusieurs mois et que les français accepteraient d’organiser leur vie en respectant massivement le confinement et en appliquant le principe de précaution dans les gestes de la vie quotidienne.

En un mot la capacité résiliente des personnes et des territoires s’est manifestée comme une heureuse surprise. Et la société a semblé se réconcilier avec la lenteur et avec la nature. Les ruralités en sortent ragaillardies et les réalités métropolitaines moins attractives.

Mais l’engagement dans la relance économique peut réanimer très vite le monde d’avant si nous ne choisissions pas délibérément les voies de la transition. La question de la conditionnalité des aides publiques refait surface sans pour autant avoir inspiré les premières mesures gouvernementales.

Nous ne manquons pas d’idées ou de propositions pour jalonner le nouveau chemin que devrait emprunter les politiques publiques. Les mots, les méthodes, les outils du développement local sont désormais entrés avec ceux de l’écologie et de la transformation sociale, dans le langage politique ; parfois aussi dans celui des médias quand le coronavirus laisse un peu d’espace.

Pour autant les incantations et les belles intentions ne suffisent pas à provoquer le changement dans le réel. Or le réel c’est ce que vivent et surtout ce que ressentent les habitants confrontés au quotidien. Le virus n’est pas la seule cause de la désaffection des urnes. La participation aux élections locales n’a jamais été aussi faible et c’est une alerte de plus.

Comment réconcilier l’individu avec le collectif, le citoyen avec le politique et l’élu avec la société pour aspirer à pouvoir remplacer un jour le produit intérieur brut par l’indice du bonheur brut ?

Les plans de performance comptables et financiers générateurs de délocalisation et de disparition des services publics doivent laisser place à des contrats de transformation sociale, voire sociétale.

Un ministre de la ruralité à côté de celui de la Ville (souhaité par nos amis des nouvelles ruralités), ne suffira pas. L’engagement doit être pris de construire à toutes les échelles, une gouvernance de l’interactivité des acteurs et des territoires pour animer des démarches de projet. Tout en haut des priorités : la culture, la santé, l’éducation et la formation avec la solidarité et la justice. Investir dans l’humain et dans les liens d’abord. C’est le socle d’une nouvelle économie plus écologique, plus utile, plus redistributive, plus au service de la construction de solutions pour tous qu’à celui de l’accumulation pour quelques-uns.

L’Unadel est à la disposition des citoyens, des territoires et de leurs partenaires pour aider à faire valoir l’expertise de chacun comme élément de construction du projet commun.

Agir sans subir pour pouvoir réagir et sortir plus fort de la crise.

Bel été à tous

Claude Grivel

L’engagement individuel et collectif dans les territoires – mars 2020

A une semaine des élections municipales, quels constats ? La volonté d’engagement est toujours là même si il reste une minorité de communes sans candidats. Plus d’un million de personnes se présentent au suffrage universel dans les quelques 35 000 communes de notre pays.

Toutes les listes sont composées de citoyens mais cette fois elles sont nombreuses à se retrouver autour d’un projet plus participatif, plus collectif, plus volontairement engagé sur des valeurs communes et une conception de la gouvernance locale plus collective, plus en lien avec des électeurs acteurs.

Ce n’est pas forcément l’image renvoyée par les médias qui aiment parler des leaders et des couleurs politiques mais moins des projets et des méthodes.

Or il en est du projet municipal comme du développement local. Il y a besoin de mélange, de maturation d’un projet partagé, de rassemblement dans la respect de la diversité, d’un travail d’équipe qui révèle les qualités de chacun, d’une vision partagée de l’avenir souhaité qui ne fasse pas l’impasse sur les besoins de traiter les questions locales à la bonne échelle, dans l’intercommunalité et l’interactivité.  

C’est un engagement de 6 ans qui nécessitent des modes de faire qui rassemblent et développent la coopération autour de ce que l’on appelle aujourd’hui les communs, les services, les usages et le partage : ce qui fait lien et donne du sens à une communauté de vie.

C’est une formidable école de l’engagement pour participer au mieux vivre et faire ensemble dans la proximité qui relie aux autres et au monde, avec un double enjeu : l’urgence de prendre en compte la transition vers un autre modèle productif et d’autres modes de consommation plus respectueux de la santé des hommes et de la planète.

La question du sens de l’engagement individuel et collectif est posée :

Faire sa part avec un objectif commun. Se donner un but en sachant que la fin ne justifie jamais les moyens, mais que le chemin emprunté est aussi important que ce que vers quoi on essaie d’aller ensemble.

Pour donner envie sans éluder les questionnements, je vous propose quelques conseils de lecture extraits du livre « Vous avez dit développement local ? – Tome 2» (en cours de rédaction). A découvrir  dans cette newsletter le témoignage de Stéphane Loukianoff sur son expérience d’engagement en territoire rural (PACA et AURA) et celui de Kristell Juven qui travaille à Citoyens et Territoires Grand Est. Elle a la double expérience d’élue communale et communautaire.

Vous pourrez lire ces textes dans cette lettre de l’Unadel. Ils sont sous la responsabilité de leurs auteurs… et nous souhaitons pouvoir publier ainsi régulièrement les contributions d’adhérents ou de partenaires. N’hésitez pas à nous transmettre vos contributions ou réactions.

Claude Grivel

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Dans le cadre du carrefour des métiers du développement territorial, un groupe de travail regroupant divers acteurs (territoires, institutions, tiers lieux, centres de ressources, universités, IRTS, associations…), a été mis en place autour des enjeux d’une transition écologique et sociale, Des échanges ont été engagés à partir du repérage de multiples initiatives socio écologiques ainsi que de travaux de recherche sur le sujet. Cet article, rédigé par des membres du groupe de travail, relate les premiers enseignements issus du groupe et de l’organisation de journées d’étude. Une focale est réalisée sur la manière dont les transitions interrogent l’intervention sociale. Cet article est parue dans la revue “Articulations”, consacrée à la  formation et à la recherche en travail social dans un numéro sur le thème ” Pourquoi et en quoi le travail social est-il concerné par le changement climatique ?“…

Pour accéder à l’article, cliquez ici.

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Faire territoire aujourd’hui

En réponse au référé de la Cour des comptes relative aux PETR publié en date du 10 mai 2022, l’Unadel souhaite apporter sa contribution en élargissant le sujet et en apportant une vision contemporaine et prospective sur la question du territoire.

La recommandation de la Cour des comptes de transformer les PETR en intercommunalités élargies nous semble bien en deçà de la véritable modernisation qu’il y a lieu de porter à nos territoires dits ruraux. 

Des réalités de vie qui associent l’urbain au rural

La distinction urbain/rural  ne correspond plus à la réalité des modes de vie et des attentes des populations. Jérôme Fourquet  avec son livre La France sous nos yeux analyse très bien les métamorphoses de la population de la France depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui avec les nouveaux modes de vie, les nouveaux comportements, les nouvelles économies et les nouveaux paysages.

Toutes les évolutions constatées, corroborées aux enjeux actuels de changement climatique, de relocalisation, de santé, d’alimentation, de mobilité, de logement, de télétravail, de qualité de vie, de recherche de sens, amènent à considérer que les modes de vie dans tous les espaces sont devenus comparables à ceux des villes dans un décor rural. Un récent article de Martin Vannier  affirme comment toute la société est devenue urbaine avec les multiples façons qu’elle vit sur les territoires de la très haute à la très faible densité.  Ce qui évidemment ne gomme pas les différences entre villes et campagnes dont les composantes à la fois historiques, paysagères et patrimoniales forgent une dimension culturelle centrale pour porter un projet mobilisateur. Nous disons toutefois qu’on est dans une ère d’urbanité rurale.

L’évènement d’une ère « d’urbanité rurale » et de modes nouveaux de gouvernance 

Cette notion d’urbanité rurale traduit l’émergence d’entités territoriales qui se dotent de modes de gouvernement nouveau qui diffèrent en cela du simple renforcement de l’administration  intercommunale comme le préconise la Cours des comptes. 

A l’exemple de territoires qui développent des avancées sur leur mode de gouvernance, ainsi que de certains PNR et Grands Sites de France, ces gouvernements nouveaux instaurent un statut de citoyen partie prenante de la construction de leur territoire à travers un contrat collectif entre des groupes toujours plus nombreux d’acteurs locaux et d’habitants.  Cette notion de contrat  permet de faire une distinction entre la formulation d’objectifs et les actions à mettre en œuvre. C’est l’élaboration d’une charte issue d’une démarche démocratique organisée sur un temps long aboutissant à des documents d’intention qui recueille l’engagement des collectivités,  d’une grande variété d’acteurs de la société civile (entreprises, associations, syndicats, organisations patronales, ONG, églises…) et de partenaires.  Ainsi se forgent des tissus d’acteurs locaux aux responsabilités diverses, reconnus et intégrés à un mode de gouvernance spécifique lié à un projet et à un esprit territorial.

Et au-delà de la structuration juridique intercommunale, des modes de collégialité s’affirment entre les communes pour assurer des règles de compensations à l’égard des disparités existantes. C’est la création de communes nouvelles, c’est le partage de la richesse entre communes riches et communes pauvres, c’est le partage de responsabilités entre élus et le partage de la localisation du siège du pouvoir local, etc… 

Ces formes nouvelles et variées de gouvernance nécessitent une matière grise de haut niveau couplée au pouvoir politique et assurant le lien avec l’exercice du pouvoir des citoyens. Elles favorisent aussi la mobilisation de la communauté scientifique (sous forme par exemple de conseil scientifique) et des offres de travaux de recherche. 

Elles se concrétisent aussi par l’existence d’organes de gestion et d’innovations confiés et pris en charge par des acteurs locaux  comme par exemple des assemblées mixtes paritaires, des conventions citoyennes, des CESE territoriaux, des assemblées de jeunes, des groupes de situations, des groupes projets, etc… C’est une dynamique de mise en réseaux des acteurs et des organisations intervenant aussi bien sur le social, l’économie, le culturel, l’environnement, la santé, l’énergie, l’éducation etc… permettant de conforter leur rôle, leur place et leur pouvoir.

C’est aussi l’apparition de nouveaux profils de leader politique avec la possibilité offerte à des élus de petites communes d’accéder à des responsabilités à l’échelle de leur territoire. C’est l’organisation d’évènements symboliques et festifs qui maintiennent l’esprit territorial. C’est aussi une manière de marquer son territoire par des lieux, des évènements, des équipements emblématiques, des actions spécifiques qui rassemblent et créent de la cohésion sociale.

L’invention d’un nouvel esprit territorial 

Cette nouvelle naissance de gouvernances territoriales se fait  sur la base d’engagements et de responsabilités portés à la fois et de façon complémentaire par les acteurs de la société civile, par les élus et par de principaux partenaires. 

Il y a une bifurcation importante à faire vis-à-vis du renforcement institutionnel issu de la succession des réformes sur l’intercommunalité. La nouveauté à apporter à ces territoires est de porter une mission d’animation et de coopération entre toutes les parties prenantes sur le territoire, de construire un faire ensemble à l’encontre de la concentration du pouvoir des structures intercommunales, et en générant des maitrises d’ouvrage multiples, publiques et privées. C’est sur un art de gouverner qu’il faut convertir le mode de faire des structures territoriales.  C’est aussi  sur un changement de modes de contractualisation qu’il faudrait compter pour apporter des moyens libres d’affectation pour la réalisation du projet territorial à l’inverse des appels à projets et de toute contractualisation imposée venant d’en haut. 

Ces nouvelles individualités territoriales se fécondent aussi beaucoup par la connaissance fine des richesses naturelles, des richesses humaines, des richesses d’initiatives individuelles et collectives multiples qui font vivre le territoire. Ce sont tous ces trésors qui mis en lien et rassemblés constituent le commun du territoire, le ferment et la force du projet que le plus grand nombre d’acteurs, d’habitants et de partenaires portent ensemble.  Cela crée une « ambiance » et un « esprit » territorial qui valorisent celles et ceux qui y participent et qui donne envie à tous de se mobiliser. 

Des facteurs essentiels de mobilisation citoyenne pour faire ensemble

Deux facteurs importants peuvent contribuer à faire vivre quotidiennement cette force collective. 

Il s’agit d’abord de la présence permanente d’une équipe ayant pour mission d’être à l’écoute des gens et des acteurs, de les conforter, de les accompagner, de les mettre en lien, de les animer, de les booster et d’assurer sur un temps long une dynamique territoriale toujours renouvelée. Souvent cela se fait avec la présence d’un leader charismatique au côté de cette équipe qui incarne cet état d’esprit. Comme l’exprime David Djaïz dans son récent article réconcilier une France fracturée, il s’agit de construire des politiques de réconciliation capable de réunir autour d’un projet commun les différents groupes sociaux présents, dont en particulier ceux qui se sentent invisibles. David Djaïz appelle cela une démocratie des parties prenantes », ou encore une « démocratie implicative ».  

Un autre type de facteur intéressant est de s’appuyer sur ce que l’on appelle une approche paysagère (ou approche de vie). Son intérêt est qu’elle est du domaine du sensible et du ressenti. C’est un point d’accroche très favorable pour faire exprimer toutes les catégories de populations sur comment elles perçoivent leur cadre de vie à la fois naturel, bâti, et humain, leurs satisfactions et insatisfactions selon la situation de chacun et selon les services que leurs apporte ou non leur territoire. Il y a en effet un lien très fort entre son cadre de vie, sa situation de vie et le comment on vit. Parler de cela constitue un langage commun qui peut être partagé et qui a un caractère transversal permettant d’aborder  en même temps de multiples sujets, préoccupations et satisfactions. La meilleure façon de s’y prendre pour cela est de sortir et d’aller ensemble sur les lieux de vie des gens, les écouter et les entendre. On est loin des réunions et travaux en salle qui n’élargissent pas les participants, qui sont souvent assez formels, centrés sur un thème et portés par quelques-uns, souvent toujours les mêmes. Une telle approche fait beaucoup mieux ressortir tous les trésors, les ressources et les richesses communes entre les gens et sur le territoire, ainsi que les problèmes et handicaps de telle et telle catégories de populations, et de tels et tels lieux de vie du territoire. C’est une démarche très constructive pour se donner ensemble une vision désirable et prospective de l’évolution que l’on souhaite donner à son territoire et aux populations sur un temps long, couplée aux enjeux de notre monde d’aujourd’hui.

Retrouver le sens du développement local

L’ère d’urbanité rurale que nous venons d’exposer permet à la fois à la société civile et aux élus de reprendre la main sur les fondamentaux du développement local que l’institutionnalisation territoriale avait trop mis de côté. Nos établissements territoriaux doivent mettre toutes les parties prenantes en situation de responsabilité, d’engagement et d’actions sur un projet commun. C’est de cette façon que les territoires peuvent relever au mieux les défis d’aujourd’hui, notamment autour de l’écologie et du social. Et c’est en suscitant une approche ascendante et coopérative que les chances d’opérer des changements profonds peuvent se déployer sur la vie des individus pour qu’elle soit le mieux en adéquation avec les défis climatiques,  écologiques et sociaux. C’est dans les domaines de l’énergie, de l’urbanisme, de l’habitat, de la mobilité, de l’éducation, de la santé, de l’alimentation, de l’eau, des commerces, des services publics que doivent s’opérer collectivement les types de transitions nécessaires aux modes de vie, aux modes de pensées et de regard, ainsi qu’aux  modèles économiques et sociaux. Ce n’est pas seules les institutions publiques  qui peuvent opérer ces changements fondamentaux. C’est sur l’ensemble des acteurs de la société et de l’économie qu’il faut compter pour pouvoir rentrer dans de véritables stratégies de transition. C’est en ce sens que nous préconisons le déploiement de modes nouveaux de gouvernance territoriale sur la base de projets et de contrats de coopération entre collectivités publiques, secteurs privés et associatifs pour permettre à l’ensemble des acteurs et habitants de décider  et maitriser eux-mêmes du devenir de leur situation et de leur territoire. 

Yves Gorgeu – Pour l’UNADEL

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Initiés pendant la période du premier confinement, les “jeudis” sont des séquences de visioconférence pour échanger et réfléchir ensemble au devenir de nos territoires à partir des initiatives et des regards des acteurs.

Ils reçoivent le soutien de l’ANCT et du CNFPT.

Prochains jeudis 2023

27 avril : Transition écologique et sociale (politiques sociales et écologie) 

25 mai : Coopération et développement local

22 juin : le jeu, un outil au service dess transitions ? 

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23 mars 2023

Numérique et pouvoir d’agir des habitants et des territoires

Le numérique imprègne notre société et impacte nos modes de vie à de multiples niveaux (tous ?): accès aux services, liens sociaux, mode de consommation, télétravail, formation et enseignement… Si cette tendance à la dématérialisation s’est accélérée avec la pandémie de Covid 19 et se poursuit, cela n’est pas sans provoquer des affects et des débats passionnés. Après la célébration de l’utopie d’internet dans les années 1990, des approches plus critiques voire dystopiques ont émergé. 

Mais concrètement, qu’en est-il aujourd’hui pour les acteurs du développement local ? Comment parviennent-ils à faire du numérique un outil au service du pouvoir d’agir des habitants et des territoires ? Qu’est-ce que cela a transformé dans les pratiques  ? Quels sont les enjeux auxquels les acteurs sont confrontés ? Comment cela amène à réinventer le développement local ?

Nous explorerons cela avec Mathias BOREL (Fédération des centres sociaux), Noémie LECHAT(ADRETS), Fabien ZACCARI (Com Com de Maremne Adour Cote Sud) et Claudy LEBRETON (auteurdu rapport “les territoires numériques”)

–> la rediffusion : partie 1

–> la rediffusion (partie 2)

23 février 2023 (10h00-12h00)

(report de la séquence du 19 janvier)

Quelle ingénierie pour le(s) transition(s) (#5) ?


Comment l’ingénierie territoriale prend en compte les controverses ? 

Les transitions, parce qu’elles bousculent nos certitudes, nos habitudes, les légitimités installées ou remettent en question nos valeurs, font émerger des controverses : sur les usages des ressources naturelles, sur la production ou la consommation d’énergie, sur la vocation de l’agriculture, sur la mobilité…

Ces controverses ne sont pas toujours simples à identifier et à prendre en main. Localement, la tentation peut être forte de les ignorer, d’essayer de les contourner plutôt que de les mettre à jour et de les travailler.
Comment les acteurs du développement local, élus ou techniciens, les repèrent-ils ? Quelle boîte à outils mobilisent-ils pour les mettre en discussion et les animer pour continuer à agir localement ? Faut-il mobiliser un tiers extérieur pour faciliter la mise en dialogue ? Autant de questions que nous aborderons à travers les expériences de 

Céline Dechavanne (Directrice du Syndicat des rivières du SORNIN) 
et le regard d’Hélène CAUCHOIX (Institut de la concertation et de la participation citoyenne).


👉 POUR VOUS INSCRIRE, C’EST ICI !!! 


15 décembre 2022 (10h00-12h00)

La mise en récit : « storytelling » ou levier au service des transitions ?

Les territoires sont impactés par de multiples crises, hybrides, simultanées et reliées, qui touchent tous les domaines du climat, à la démocratie en passant par l’économie, la biodiversité et la géopolitique. Ce contexte anxiogène et complexe est difficile à appréhender et révèle les vulnérabilités de notre société.

Plus que jamais chaque territoire est amené à penser son devenir pour agir sans subir. Nombreux sont les acteurs qui tentent de déployer des démarches de changement et de résilience locale sans toujours savoir par où commencer, ni comment soulever les multiples freins rencontrés.

Face à cela, la mise en récit des projets devient un élément stratégique de plus en plus partagé. Parfois caricaturée en storytelling, parfois idéalisée, quels sont les enjeux et les effets concrets de la mise en récit ? La mise en récit peut-elle faire levier pour renouveler les coopérations territoriales et participer à la mise en mouvement ?

Venez le découvrir avec nos intervenant·es !


Les séquences précédentes
et leurs compte-rendus ci-dessous

17 novembre 2022

A l’heure des transitions (ou plutôt des nécessaires redirections) le paysage peut-être une notion intéressante à mobiliser pour avoir une approche transversale des problématiques d’un territoire. Reflet de l’identité et de la spécificité d’un territoire, le paysage a longtemps été perçu comme un simple levier de valorisation des territoires et d’attractivité. Aujourd’hui, cela va bien plus loin. 

Quels liens entre paysage et territoire ? Comment prendre en compte les paysages dans la gestion de nos territoires ? Quels sont les enjeux que la notion de paysage permet d’appréhender et de traiter de façon opérationnelle dans une démarche territoriale ? 

Le paysage, une notion d’avenir pour penser autrement les territoires ? 

C’est ce que nous aborderons dans notre prochain jeudi avec : 

Jean-Pierre THIBAULT, co-auteur du rapport CGEDD portant sur la sensibilisation et la formation des élus locaux au paysage (avec Serge BRENTRUP, Brigitte BACCAINI) 

–> la présentation ici

Gaëlle des DESERTS, Collectif Paysages de l’Après Pétrole etJean-Sébastien LAUMOND, chargé de mission paysage, vallée de la Bruche

–> la présentation ici

François TACQUARD, président de l’association de gestion du Parc de Wesserling (68)

–> la présentation ici

Est-ce que une approche paysagère n’aurait pas sa place dans ce genre de débat ? (merci à Jean-François Verdier pour ce lien…)

20 octobre 2022

Sujet «brûlant », la nécessité absolue de transition face à laquelle se trouvent nos sociétés est encore souvent perçue comme synonyme de réductions (de gaz émis, d’hectares occupés), de privations (de loisirs, de ressources), de renoncements (à nos rêves pour l’avenir). 

Une transition heureuse, attrayante, attentive à l’ensemble de ceux qui habitent un territoire et qui donne envie de venir y vivre et s’épanouir est-elle possible ? Pour y arriver, des renoncements seront certes incontournables mais est-ce si dramatique quand il y va de la survie même de notre biosphère ? Ne laissent-ils pas la place à d’autres sources de bienfaits ? Nous pressentons une nécessité absolue de transition mais également le besoin de dépasser les clichés qui opposent attractivité et transition.

Dépassons alors d’emblée la tentation du green-washing et du marketing territorial (le territoire comme beau décor ou support à profits), considérant que l’attractivité se travaille d’abord avec, par et pour les populations qui vivent déjà sur le territoire. Nous partons du postulat qu’une transformation écologique et sociale est logiquement à l’écoute et porte attention à l’ensemble des habitants d’un territoire, au bien-vivre / mieux-être, en interrelation avec le vivant dans son ensemble. Bref, la transition s’appuie sur les vulnérabilités du territoire (sociales et écologiques) pour tenter d’y remédier et ce, en interrelation et en solidarité avec les autres territoires.  

Que faudrait-il déconstruire ? Que faudrait-il construire ?  Comment en parler localement ? Comment engager ensemble ces changements ? Venez en discuter jeudi 20 octobre avec nos témoins et intervenants :

Philippe Bourdeau, professeur à l’institut d’urbanisme et de géographie alpine

(la présentation de son intervention ici)

Olivier Erard, Directeur du Syndicat Mixte du Mont d’Or

(la présentation de son intervention ici)

– Le collectif citoyen PROUT du Valgaudemar

–> Retrouvez le compte-rendu de la séquence ici.

22 septembre 2022

La question de l’accueil de nouvelles populations se pose avec acuité aujourd’hui pour les territoires. Les crises sanitaires, sociales, écologiques, amènent de plus en plus de personnes à rechercher, qu’il s’agisse d’un projet choisi ou non, un nouveau cadre de vie loin des centres urbains. La généralisation du télétravail offre de surcroit des possibilités nouvelles pour les territoires ruraux et les villes de taille moyenne.

Qu’ils soient porteurs de projets, à la recherche d’un environnement différent, d’un lieu où passer leur retraite, de nouveaux résidents frappent à la porte des territoires. Ils s’ajoutent à tous ceux passant souvent à côté des radars, et dont la mobilité de résidence n’est pas toujours totalement choisie : publics en précarité des grandes villes (mais pas seulement), migrants, demandeurs d’asile ou réfugiés de la guerre en Ukraine… Les territoires peuvent aussi être des “territoires-refuges” dans des cadres institués comme les CADA, et/ou grâce à des initiatives citoyennes…

Quelles que soient les motivations de départ des individus, les territoires doivent faire face à ce défi de l’accueil de nouveaux habitants qui contribuent à développer ou maintenir leur attractivité, à renouveler le tissu social, économique, à conforter des services publics, … voire à enrayer un déclin démographique.
Leur installation pose toutefois des enjeux non négligeables d’inclusion, d’équité, de cohésion et de vivre ensemble auxquels les collectivités et associations doivent répondre.
Quelles initiatives prennent les territoires pour observer, mieux accompagner et mieux accueillir ? Sur quels leviers cherchent-ils à agir afin de faire territoire ensemble ?

Intervenants :
Sylvain Lhuillier – chargé de mission accueil de nouvelles populations PETR sud Lozère (sa présentation est disponible ici)
Germain Jolibert – président de l’association Espace Couserans (Ariège) (sa présentation est disponible ici)
– Valentin Cocco, ingénieur-élève des ponts, des eaux et des forêts en mission à la Diair (sa présentation est disponible ici)

23 juin 2022

Quelle ingénierie pour le(s) transition(s) ? 

La facilitation : modalités de renouveau de l’animation territoriale ?

Dans un contexte de transformation des modes de vie et de production, des nouvelles compétences se développent progressivement à l’échelle territoriale. Elles permettent de créer les conditions d’un dialogue territorial innovant et d’accompagner les transitions dans une logique plus globale (voire systémique…).

Assiste-t-on à un renouvellement des fondements de l’animation territoriale ? Comment interpréter et qualifier cette montée en puissance ? Quels en sont les effets au sein des collectivités territoriales et auprès des acteurs des territoires ? 

Nous débattrons de ces questions à partir du témoignage de développeurs territoriaux, sensibilisés et formés à la facilitation et de l’intervention d’un « grand témoin ». Ils tenteront d’en qualifier les principaux enjeux en termes de compétence et de mise en œuvre dans le cadre de politiques publiques. 

Pour le compte rendu, c’est par ici

Témoins :

  • Anne Paule BEIS (Ariège PETR), Olivier BOULLET (Coopérative de Transition Écologique en Haute Vallée de l’Aude)

Intervenants :

Jeudi 19 mai 2022

L’expérimentation Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée

Les crises que nous traversons (écologiques, sociales, sanitaires, démocratiques, internationales…) s’installent durablement dans nos sociétés et nécessitent la transition vers un nouveau modèle. Longtemps perçu comme un secteur extérieur et autonome des autres, l’activité économique doit être repensée dans son ensemble pour transformer un modèle générant épuisement des ressources, tensions sociales et exclusion. Relocalisation, circuits-courts, réemploi, insertion… sont autant de mouvements attestant de cette prise de conscience et faisant partie d’une nouvelle dynamique économique à l’œuvre dans laquelle la question de l’emploi est primordiale. 

Comment passer d’une économie de compétition et d’exclusion à une économie de collaboration et d’inclusion ? Comment partir des besoins locaux pour contribuer au plein emploi sur un territoire ? Comment changer les approches de l’accompagnement des chômeurs de longues durées et les logiques de coûts autour de ces dispositifs ? Quels enseignements tirer de l’expérimentation TZCLD pour repenser l’ensemble des paradigmes économiques et contribuer à la transition et au bien-vivre dans les territoires ?

Intervenants :  

Antonin GREGORIO, directeur général de Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée (TZCLD), Cécile de BLIC, présidente de l’entreprise à but d’emploi La Fabrique, Jean-Michel LIBION, administrateur de l’association “Les Tailleurs de Bouleau”, Patricia AUROY, vice-présidente du Réseau National de l’Économie Territoriale (RNET)

Pour le compte rendu, c’est par ici

Jeudi 28 avril 2022

“Oui mais bon… ils sont encore jeunes”

Que l’on dise la jeunesse, les jeunesses, les jeunes… le terme sert plus souvent pour parler d’un objet de politiques publiques que d’acteurs citoyens à part entière. Un objet que les politiques nationales considèrent comme attendrissant, menaçant, porteur de problèmes à résoudre ou faire-valoir de politiques publiques pensées sans eux. Les jeunes restent envisagés une population à canaliser, à contrôler ou à instrumentaliser et dont on peine à reconnaître le rôle dans les transformations en cours. Même si les exemples d’engagement des jeunes ne manquent pas, les jeunes sont perpétuellement ballottés entre objet de politiques publiques et une place d’acteurs qu’ils revendiquent. 

Est-ce que les politiques locales diffèrent en ce sens des politiques nationales ? L’échelon local permet-il aux jeunes de s’affranchir de représentations dont ils sont dépossédés afin d’être considérés comme des acteurs à part entière ? Quels rôles et place jouent les jeunes aujourd’hui pour faire évoluer les territoires dans des démarches de transitions écologiques et sociales ?

Nous vous proposons un jeudi du développement local consacré au rôle de la jeunesse dans le développement démocratique des territoires avec Laura SONNEVILLE (Plate-forme départementale Territoires Éducatifs 09), Lucie BOZONNET (MRJC) et Lauren LOLO (Cité des Chances).  

Pour le compte rendu, c’est par ici


Nous tenons à remercier la facilitatrice graphique Aya Berteaud pour son illustration

Jeudi 17 mars 2022

Faire une place à l’ensemble du vivant

“Il n’est plus temps de se demander si les démarches de développement local doivent intégrer des éléments autres qu’humains pour avoir une approche globale. Dans cette époque de violente destruction des espèces, des écosystèmes, de la biodiversité, il s’agit simplement de définir comment nous devrons nous y prendre pour intégrer toutes les composantes vivantes (animaux, plantes, rivières…) à nos démarches pour qu’elle soient de “développement” pour tous “. D’après Christopher Stone (philosophe).

Les réseaux et associations du développement local vous proposent un temps pour expérimenter et réfléchir sur la façon dont nous pourrions penser un développement à 359° : un développement AVEC l’ensemble du vivant. 

Pour revivre toute la séquence en vidéo, c’est par ici !

Intervenants :
Stéphane CORDOBES
, géographe et philosophe, conseiller-expert à l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), chercheur associé à l’école urbaine de Lyon et contributeur au Parlement de Loire
Serge MANG JOUBERT, facilitateur territorial, formateur en accompagnement du changement dans le contexte de la Transition, fondateur d’Entre les arbrespour développer l’intelligence individuelle individuelle et collective par le lien sensible 

Jeudi 17 février 2022

Comment le Pacte du Pouvoir de vivre peut-il faire entendre la petite voix des acteurs du vivre et agir ensemble ?

Essentielle pour le développement des territoires, la place de la société civile est aujourd’hui en pleine redéfinition et réorganisation pour pouvoir peser politiquement.

A contre-pied d’un contexte d’hyperpersonnalisation de la vie politique et de débats polarisés ne répondant pas aux attentes des citoyens, le Pacte du pouvoir de vivre regroupe plus de 60 organisations (syndicats, fondations, associations et organisations) qui portent ensemble 90 propositions pour lutter simultanément contre le réchauffement climatique et les inégalités sociales, dans une démocratie revivifiée.

Mais quel impact peut avoir une telle initiative à l’heure où les institutions publiques cherchent à investir des formes de démocratie plus directes ? Les associations dans lesquelles un français sur 3 se dit engagé, sont-elles amenées à disparaître des radars des politiques nationales et locales ?

Pour le compte rendu, c’est par ici

Jeudi 27 janvier 2022

Entre bienveillance et crispation, l’accueil et l’intégration des migrant.e.s dans nos territoires posent des questions complexes nécessitant des coopérations spécifiques entre acteurs.
Comment favoriser un accueil dans la dignité et faciliter l’intégration sociale, familiale et professionnelle ? Comment passer de la question de l’accueil à un projet de développement territorial bénéfique à tous ? Comment prendre pleinement la mesure de l’intégration des migrants dans les stratégies de développement territorial ?
Ce sont toutes ces questions qui occuperont nos échanges du 27 janvier et que nous aborderons avec les témoignages de :


Céline Barré Anvita (Association Nationale des Villes et Territoires d’Accueil) 
Philippe Wyon Refuges solidaires

Le COMPTE RENDU ICI

Jeudi 16 décembre 2021

Dans une société où la réussite (sociale, économique) est survalorisée sur les réseaux sociaux, dans les médias et dans la vie publique, toute une partie de la population, notamment les + faibles d’entre nous, sont méprisés et réduits au silence.

De qui parle-t-on ? Des pauvres, précaires, migrants, détenus, femmes des quartiers, personnes en situation de handicap, jeunes etc… 

Pourquoi se mettre à leur écoute ? 

Comment et quelle place leur redonner dans le débat public ? 

Comment les mobiliser, leur redonner de la voix et du pouvoir d’agir ?

Le compte-rendu ici

Jeudi 25 novembre 2021

Entre expertise et animation, quels besoins d’ingénierie pour les transitions dans les territoires ?

Les enseignements tirés de diverses démarches de transition ces dernières années mettent en évidence les enjeux liés à l’ingénierie territoriale notamment la nécessité d’aller au-delà d’une ingénierie de programme afin de « mieux accompagner la montée en capacité des territoires ».

En effet, si une ingénierie technique, juridique et financière est nécessaire, l’ingénierie de développement (animation, coopération, projet) parait également incontournable pour une appropriation et une implication de la société civile et des coopérations élargies, à la hauteur des enjeux écologiques.

Comment organiser et concilier ces ingénieries ? Quelles sont les expérimentations mises en œuvre sur les territoires en la matière ? Quels sont les besoins d’ingénierie des territoires pour mener les transitions ?
 

Nous vous proposons d’échanger à ce sujet à partir :
– du travail de capitalisation réalisé dans le cadre du Carrefour des métiers du développement territorial : « Les transitions territoriales, une exigence et un défi pour les acteurs du développement territorial »
présenté par l’Unadel 
– et des enseignements issus du réseau des territoires à énergie positive Transition territoriale : un guide pour y voir plus clair / Actualités / TEPOS en France – 100 % RES (territoires-energie-positive.fr présenté par Anne AUCLAIR.

Jeudi 16 septembre 2021

“Je souhaite :

  • ” une culture qui ouvre les imaginaires, et qui soit source de solutions pour l’avenir”
  • ” que la culture soit reconnue comme prioritaire, dans son rôle structurant, en lien avec la Transition, pour sortir de la crise”
  • ” nous voir entrer dans une phase d’hyper créativité”
  • ” que la question du sens soit posée, avec l’aide de philosophes, d’artistes”
  • ” une culture créatrice de lien sur les territoires”
    (propos de participants au jeudi du développement local du 14 mai 2020)

Quête de sens, lien social, culture en/de transition, construire de nouveaux imaginaires… les participants au jeudi du développement local du 14 mai 2020 portaient des ambitions fortes pour renouveler l’action culturelle territoriale. La période difficile que nous traversons et que le secteur culturel subit de plein fouet, les urgences écologiques, sociales, économiques et démocratiques amènent à nous interroger et à continuer de réfléchir ensemble à ce sujet. 

Comment faire de la culture le socle et le moteur d’une nécessaire transformation territoriale et sociétale renouvelant notre rapport au monde ? Comment raconter, écrire, penser, dessiner et imaginer… différemment ? Comment façonner le bien vivre ensemble et vivre autrement à nos échelles ? 

En partant d’enseignements à tirer des politiques culturelles territoriales pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui, nous envisagerons ensemble comment faire territoire par un temps partagé de réflexion visant à “faire culture ensemble”. 

Jeudi 10 juin 2021

Les citoyen·nes agissent, veulent être entendu·es et dialoguer avec les instances publiques, voire contribuer à la construction de l’action publique locale et en être co-décideurs. La question de la coopération est ainsi au coeur des enjeux du développement local. C’est un atout pour construire un monde préférable à celui dans lequel nous évoluons, et il est démontré que cela renforce le système immunitaire de nos territoires et de leurs acteurs.

Mais sa pratique n’est pas sans soulever de questions : comment faire coïncider l’intérêt individuel avec l’intérêt collectif ? Quelle gouvernance; quelle organisation démocratique est la plus favorable à la gestion des communs ? Comment replacer la notion de bien-vivre ensemble au cœur des territoires ? 

Après avoir abordé la question de la coopération sous l’angle des espaces et des modalités de travail élus-citoyens (jeudi du 10 décembre 2020), des principes et des temps qui lui sont nécessaires (jeudi 15 avril 2021), l’Unadel et les réseaux du développement local vous invitent à questionner la coopération sous l’angle de la gouvernance et des postures, en partageant les expériences de Michel Briand et Tristan Réchid, praticiens et militants convaincus de la coopération et anciens élus porteurs de démarches participatives. 

Intervenants :

👉 Michel Briand : animateur de réseaux autour de l’appropriation sociale du numérique, des pratiques collaboratives de l’innovation sociale ouverte et des communs, responsable de formation à l’IMT Atlantique et animateur du site contributif innovation-pedagogique.fr. Michel Briand est ancien adjoint au maire de Brest et vice-président de Brest Métropole. 

👉  Tristan Réchid : ancien directeur de centre social, formateur en intervention sociale, formé au développement du pouvoir d’agir des habitants. Co-initiateur et co-animateur de la liste collégiale de Saillans durant les élections municipales de mars 2014, il est désormais formateur pour promouvoir l’émergence de listes participatives et accompagnateurs d’organisations dans la transformation de leur gouvernance vers un fonctionnement démocratique, participatif et vivant.

Jeudi 20 mai 2021

Le financement participatif, ou crowdfunding, peut-être un levier puissant à la disposition des territoires pour traiter les défis environnementaux, sociaux, économiques, sanitaires, etc. et pour associer les citoyens dans la durée. 

Si le financement participatif progresse partout dans notre pays (+ 62% en 2020 par rapport à 2019), il progresse davantage encore dans les collectivités rurales, comme la Corrèze et l’Ardèche qui ont choisi depuis 2015-2016 de lui consacrer un programme dédié. C’est alors un moyen très utile (et très peu coûteux pour la collectivité) pour orienter l’épargne locale vers les projets locaux et pour leur offrir des conditions favorables à leur développement.

〰 Le portail crowdfunding Corrèze
〰 Le dispositif Boost’Projets de la Corrèze
〰 L’initiative Un projet, un coup de main de l’Ardèche
〰 Le baromètre du crowdfunding en France 2020, réalisé par Mazars pour FPF
〰 Le guide « Financement participatif pour le développement des territoires »
〰 Le groupe LinkedIn « Territoires & financements innovants » pour ceux qui souhaitent échanger sur les outils de financements territoriaux

〰 Le site de Financement Participatif France
〰 Contact FPF : info@financeparticipative.org

Jeudi 15 avril 2021

De nombreux travaux montrent que la coopération est un levier majeur de développement et de résilience.

C’est un atout pour construire un monde préférable à celui dans lequel nous évoluons aujourd’hui, et il est démontré que cela renforce le système immunitaire de nos territoires et de leurs acteurs…

Séquence organisée avec l’Institut des territoires coopératifs

La présentation de l’Institut des territoires coopératifs

Retour à chaud sur la session – Mentimeter

Chat de la session

Jeudi 11 février 2021

Le dernier rapport d’Oxfam met en lumière l’aggravation des inégalités engendrées par la pandémie de Covid 19 : il pourrait falloir plus de 10 ans aux personnes les plus pauvres pour se relever des impacts économiques de la pandémie tandis que les 1000 personnes les plus riches du monde ont retrouvé leur niveau de richesse d’avant la pandémie en seulement 9 mois.

Des pertes d’emplois massives, des banques alimentaires débordées, des citoyens ultra-précaires… Au niveau mondial, l’ONU craint une rechute de 71 millions de personnes dans l’extrême pauvreté (la première augmentation depuis 1998) dans le sillon de la crise sanitaire. En France, selon les associations caritatives, depuis le début du Covid 19, un million de Français ont basculé dans la pauvreté. Ils s’ajoutent ainsi aux 9,3 millions de personnes vivant déjà au-dessous du seuil de pauvreté monétaire et ayant amené à une recrudescence des tensions sociales liées au creusement des inégalités avant même les effets de l’épidémie.

Face à cet enjeux et à l’ampleur constatée, force est de constater que les services sociaux et les associations et organisations caritatives ne peuvent pas agir seuls pour relever les défis de la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales et environnementales.

Quel rôle et quel projet pour les territoires locaux aujourd’hui face à l’urgence, et demain face au défi de la cohésion sociale et territoriale ? La lutte contre les pauvretés et les inégalités peut-elle redonner du sens aux projets de territoires ? Les contrats de relance et de transition écologique peuvent-ils privilégier l‘investissement humain et mettre la dignité de chacun au cœur des dynamiques de projet ? 

Nous partagerons nos réflexions et nos expériences au cours de ce nouveau rendez-vous mensuel des jeudis du développement local avec des territoires et des acteurs impliqués. Ils s’organisent, coopèrent et portent des initiatives concrètes qu’ils pourront présenter. Comme illustration des possibles. Motivations, synergies entre acteurs, capacités d’agir des plus pauvres, créativité des territoires entreprenants, évaluation de l’impact sur les dynamiques locales, quels sont les chemins de réussite, là où les plans de pauvreté se succèdent sans modifier la réalité et l’augmentation des précarités.

Nos échanges seront introduits par Christophe Robert, délégué général de la fondation Abbé Pierre (sous réserve) et Pauline Leclère, responsable de la campagne « justice fiscale et inégalités à l’ONG Oxfam-France ainsi que par les témoignages de Dominique Brunel, Président de la LDH de Quimper et Jean Giambelli, directeur du CCAS de Bastia, et Didier Medori, préfecture de Corse qui portent l’initiative « Territoire zéro non-recours aux droits ».

26ème rapport sur l’état du mal logement de la fondation Abbé Pierre

Le rapport d’Oxfam France sur le virus des inégalités

14 janvier 2021

L’UNADEL et les réseaux régionaux du développement local souhaitent poursuivre l’organisation de ces temps de rencontre des acteurs du développement local, initiés à l’occasion du premier confinement (intégrer ici lien jeudis du confinement).

Alors que nous commençons à préparer le programme 2021 des jeudis, nous nous demandons ce que ces rencontres peuvent apporter d’utile et de spécifique pour notre réseau, en plein boom des webinaires et autres visio-conférences ? Quels sont les thèmes qui intéressent nos réseaux, nos adhérents, nos partenaires, nos amis ? Quels sont les formats les mieux adaptés ?

Comment résister à la tentation d’en faire toujours plus, alors même que nous portons les valeurs de la transition et avec elles notamment, le besoin de ralentir. Comment prendre le temps, collectivement, d’écouter et de s’écouter ?

10 décembre 2020

Que ce soit dans des groupes constitués (conseils citoyen, conseils de développement), à travers des modalités d’action (participation) ou en tant que porteurs de projet, les citoyen·ne·s agissent, veulent être entendu·e·s et dialoguer avec les instances publiques, voire contribuer à la construction de l’action publique locale et en être co-décideurs.

Or, élu·e·s et citoyen·ne·s n’ont pas toujours le même langage, la même culture de l’action, les mêmes contraintes, désirs ou envie, ou le même rapport au temps. Cela conditionne et affecte leurs capacités et leurs possibilités de dialoguer ensemble et de faire projet commun. 

  • Quels objectifs faut-il alors donner à ce travail commun ?
  • Y a-t-il des conditions favorisant l’engagement, les initiatives, le portage de projets et le pouvoir d’agir des citoyen·ne·s ?
  • Comment les professionnel·le·s du développement local peuvent travailler avec les citoyen·ne·s sans oublier celles et ceux qui sont souvent exclu·e·s, de droit ou de fait (les exilé·e·s, les plus précaires, les invisibles…) des politiques publiques ?  

Retrouvez ici le compte-rendu de cette séquence.

12 novembre 2020

La composition de l’ingénierie de développement local varie, en espace urbain comme rural, au gré des difficultés des territoires, des centres d’intérêt des porteurs de projet mais aussi des politiques publiques, régionales ou nationales. 

Durant la dernière période (1990-2016), cette ingénierie a été majoritairement institutionnelle et portée par des acteurs publics (intercommunalités, pays…)  

On observe de plus en plus, l’émergence de collectifs militants et/ou entrepreneuriaux (tiers lieux, entrepreneuriat social et environnemental…,) qui s’invitent sur le terrain du développement local. Ancrés localement, ils souhaitent contribuer au développement du territoire. 

Quelles sont les spécificités de cette « tierce ingénierie » ? Y a-t-il des méthodes ou compétences particulières mises en œuvre ? 

Quels sont les maillages, quelles sont les synergies ou complémentarités possibles entre ces ingénieries locales ? À quelles conditions ? Pour quels bénéfices ?

Compte-rendu et vidéo à venir !

Jeudi 15 octobre 2020

L’humanité traverse une crise écologique sans précédent. Cette crise a été rendue possible par la déconnexion de notre rapport au territoire et menace aujourd’hui directement nos conditions de vie. Tous les territoires en sont à la fois des victimes potentielles et des contributeurs. Pour se préparer à cette situation d’urgence, les concepts de résilience locale et de bio-région émergent dans le débat public. Ces concepts invitent à mettre en débat les questions d’autonomie, de relocalisation, de décentralisation et de communs et leur appropriation par les acteurs locaux peut permettre de donner du sens, une trajectoire pour donner envie d’agir.

Comment définir la résilience ? Peut-elle guider l’action locale pour répondre aux défis écologiques ? Comment le concept de bio-région permet-il de construire des territoires plus résilients ? Qu’apporte-t-il en plus à l’action publique locale ?

Nous vous proposons d’échanger sur ces sujets lors de la prochaine session des jeudis du développement local, le jeudi 15 octobre, de 10h à 11h45.

Trois intervenant·es apporteront leur regard sur le sujet :

  • Maële Giard, Doctorante en géographie, aménagement et urbanisme à l’Université Lumière Lyon-2
  • Solène Cordonnier, membre de La Traverse
  • Arnaud Vense, membre des Greniers d’Abondance.

Compte-rendu et vidéo à venir !

Jeudi 17 septembre 2020

Les défis sociétaux auxquels nous sommes confrontés ne peuvent trouver de réponse entière et pleinement satisfaisante dans les limites administratives de nos territoires et sans une prise en compte des territoires vécus par les habitant·es. Des coopérations interterritoriales semblent donc à la fois nécessaires et souhaitables.

Pour autant ces coopérations ne vont pas de soi. Comment coopérer ? Sur quels sujets ? Entre quelles structures ? Comment créer une relation de confiance où chaque territoire trouve un intérêt ? Quelle ingénierie d’animation des coopérations ?

Ce jeudi du développement local a permis d’approfondir ces questionnements sur la base du travail d’Écoute territoriale réalisé sur le sujet en 2019 par l’Unadel ainsi que deux témoignages :

  • Stéphane Loukianoff, DGA de la Communauté de Communes du Trièves (Isère)
  • Aurélie Ravier, en charge des dynamiques métropolitaines à l’Agence d’Urbanisme de Tours (Indre-et-Loire)

Rediffusion ci-dessous :

Jeudi 9 juillet 2020

La crise du Covid-19 a remis les inégalités invisibilisées de notre société sous une lumière crue. Un an après le mouvement des « gilets jaunes »,  elle révèle les impasses de notre modèle social peu adapté aux nouvelles formes de pauvreté, d’exclusion et d’isolement social.

Que l’on choisisse une approche territoriale, sociale ou de genre, la question des inégalités peut sembler inextricable. La situation sanitaire a cependant montré la capabilité des territoires et des citoyens à inventer des initiatives solidaires.

Comment faire perdurer ces solutions qui ont émergé de la crise ?

Le compte-rendu et la vidéo de la séquence “inégalités”

Jeudi 25 juin 2020

Séance 1 : Transitions et crises sanitaires-économiques-sociales : quelle prise en compte de la dimension systémique par le développement local ?

Les démarches de transitions font référence à des approches transversales, participatives, et coopératives. Plus largement, elles appellent à une prise en compte de la dimension systémique des projets pour répondre aux enjeux complexes auxquelles les territoires sont confrontés.
 
Cependant, ces dernières années, les réformes territoriales ont élargi les territoires et institué des modes de fonctionnement et de financement en silos, affaiblissant ces pratiques « vertueuses », à l’œuvre depuis longtemps dans le développement local (exemple des programmes Leader ou urbains) dont elles constituent le socle.
 
Aujourd’hui, sous les effets des crises (sanitaires, démocratiques, sociales, écologiques…), assiste-t-on à un retour en grâce d’une approche globale du développement local sous une forme « relookée » ? Quelle prise en compte des effets systémiques ? Comment l’ingénierie territoriale prend en compte les enjeux des transitions ?

« L’approche systémique » sera l’angle de réflexion de cette première séance avec Emmanuel Bertin, Directeur du Centre ressource du développement durable (CERDD) et Antoine Boutonné, Chargé de mission transitions économiques, à partir de la présentation d’un kit outil intitulé VISÉE360° (Vision Systémique et Externalités).

Le compte-rendu et la vidéo de la séquence “ingénierie systémique”

Jeudi 11 juin 2020

La crise du Covid 19 a porté un coup très dur au secteur touristique qui s’est retrouvé à l’arrêt pendant plus de 2 mois.
De nombreux acteurs ont été impactés nationalement (compagnies aériennes ou maritimes, agences de voyages…) ou sur les territoires (stations, hébergeurs, restaurateurs, prestataires d’activités, associations…). Par ailleurs, en arrêtant subitement les flux de voyageurs la crise a mis en évidence  l’impact du tourisme sur l’environnement et la prise de conscience de ses effets a été renforcée.Entre contraintes sanitaires et aspirations sociétales, l’année 2020 sera donc marquée par une forte relocalisation des circuits touristiques. Cela amène l’ensemble du secteur à réfléchir à son avenir immédiat et de plus long terme : quels impacts déjà perceptibles de la crise sur les pratiques des vacanciers et des professionnels ? Quelles innovations mises en place de façon volontaire ou contrainte par les professionnels ? Quelles interrogations et quelles tendances cela soulève ou renforce ? Cela va-t-il durer ?

Discussion avec Xavier Bouniol, directeur de l’Office Intercommunal du Pays de Fayence, Sophie Poudou, chargée du développement touristique et de la coopération transfrontalière Parc National du Mercantour, et d’autres intervenants (en cours de confirmation)

Le compte-rendu et la vidéo de la séquence “tourisme”

Jeudi 28 mai 2020

Après la crise, l’économie de demain sera-t-elle + sobre, + locale, + solidaire, + intégrée dans les défis des territoires en transition ?  Mythe ou réalité du futur ?

La crise sanitaire s’accompagne d’un blocage de l’économie sans précédent : crise de l’État-providence, récession et crise sociale annoncées, solidarité européenne en question … nous naviguons dans l’incertitude. Dans le même temps, à l’échelle locale, les circuits-courts et la solidarité se sont rapidement adaptés pour répondre aux besoins essentiels des populations confinées et laissent entrevoir ce que pourrait être notre société, après la transition.

Relocalisation, adaptation ou transformation ? Rupture ou remise en cause des marges d’un modèle dominant à l’origine des crises ? Comment construire une économie au service d’ambitions sociétales plus large que la simple recherche du profit ? Quelles pistes pour tirer les leçons de la crise sur nos territoires ?

Le compte-rendu et la vidéo de la séquence “économie”

Jeudi 14 mai 2020

Programmations annulées, établissements fermés, artistes et intermittents déstabilisés… la période de crise sanitaire que nous traversons est particulièrement éprouvante pour l’ensemble du secteur culturel. 

De nombreuses initiatives ont néanmoins fleuries pour que les citoyens puissent avoir un “accès à la culture”, notamment par le biais des outils numériques. Mais cet accès individualisé à la culture ne résout pas tout l’enjeu du “lien” par la culture qui restera entier malgré le déconfinement. 

Quelles tendances avez-vous repérées sur vos territoires ? Quelles initiatives avez-vous prises pour continuer à rassembler et partager autour de productions culturelles ? Quelles évolutions souhaitez vous voir advenir pour que la culture soit au cœur des enjeux de transition écologique et de transformation sociale aujourd’hui nécessaires ? 

Venez partager vos initiatives et aspirations (avec différents intervenants).

Le compte rendu de la séquence “Culture”

Jeudis 23 et 30 avril 2020

Nombreuses sont les personnalités qui invitent à saisir l’opportunité de cette période de crise sanitaire et de ralentissement de l’activité économique pour réinterroger nos priorités collectives (notre modèle) et les formes de solidarité. Dans un appel intitulé « Pour en finir avec l’impuissance, développons ensemble une fabrique des transitions territoriales », un ensemble d’acteur (Elus locaux, réseaux nationaux, professionnels du développement, universitaires, mouvements citoyens…) propose de créer une large alliance pour accélérer les transitions sur les territoires en tirant les leçons du confinement, à la fois comme remise en cause du « système de production mondialisée » et preuve de nos capacités collectives de mobilisation et d’engagement.
Que vous inspire une telle démarche ? Quels liens possibles avec vos pratiques sur votre territoire d’intervention ?

Face au grand intérêt que vous avez manifesté, nous avons organisé 3 séances afin de pouvoir contenter tout le monde :

RETROUVER les notes sous forme de carte mentale :

Avec Julian PERDRIGEAT (La fabrique des transitions) : (Notesjeudiconfinementlocal2342020.pdf (0.5MB) ) + vidéo

Avec Claude GRIVEL (président de l’UNADEL impliqué dans la fabrique ses transitions) : (Notesjeudiconfinementlocal23420202.pdf (57.4kB) ) + video

Avec Jean-François CARON (maire de Loos-en-Gohelle, initiateur de La fabrique des transitions) : (Notesjeudiconfinementlocal3042020.pdf (2.1MB) ) + vidéo

Jeudi 9 avril 2020

Le confinement “généralisé” bouscule, de manière inédite, nos quotidiens, contribuant notamment à entremêler vie privée et vie professionnelle. Comment traversez-vous, personnellement et professionnellement, la crise sanitaire actuelle ? Comment adaptez-vous vos façons de travailler pour rester acteur, continuer à faire réseau ? Quel est l’impact du confinement sur vos pratiques professionnelles et vos engagements ? Nos 3 réseaux vous invitent à une rencontre en ligne pour échanger, apprendre de la situation actuelle et commencer à penser l’après-crise ensemble.

Merci à l’ensemble des participant·e·s pour cet enrichissement mutuel !

Retrouvez ici la vidéo de cette session.

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Plus que jamais chaque territoire est amené à penser son devenir pour agir sans subir !

Carte des Territoires écoutés en 2021 et 2022

Dans une société très fracturée, nous espérons en toute modestie que ces enseignements seront utiles et inspirants pour toutes celles et ceux qui œuvrent à construire les transitions nécessaires pour éclairer l’avenir. En tout état de cause, ils renvoient aux fondamentaux du développement local qu’il n’est certainement pas inutile de revisiter.

Entre 2015 et 2019, l’Unadel a écouté (et réécouté) plus de 20 territoires engagés dans une transition écologique affirmée. De ces démarches de longue haleine suivant des étapes progressives mais non linéaires, nous en a extrait des enseignements permettant d’outiller de nouveaux territoires qui souhaiteraient se lancer.

Après avoir consolidé les premiers enseignements tirés de l’écoute de ces territoires, l’Unadel et ses partenaires ont souhaité cibler des éléments spécifiques qui méritaient d’être approfondis parmi les problématiques communes. Le développement de l’implication habitante identifié comme un des piliers des démarches de transition soulève la question plus précise de l’articulation entre les initiatives citoyennes et l’action publique, thème que l’Unadel a donc décidé d’interroger en 2021 et 2022.

En savoir plus sur les Écoutes territoriales :

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